• Le territoire du Pays de Galles a été malencontreusement noyé sous la mer d'Irlande et rayé de la carte de l'Union européenne (UE) sur la couverture du nouvel annuaire 2004 Eurostat.

    "Evidemment, nous sommes désolés et très embarrassés", a déclaré mardi un porte-parole d'Eurostat, Tim Allen.

    Pour autant, l'Office européen des statistiques, basé à Luxembourg, n'envisage pas de rappeler les quelque 8.650 copies mises en vente depuis vendredi en anglais, français et allemand. Il se retranche pour cela derrière la nécessité de ne pas gaspiller d'argent public.

    "Il est tout à fait possible qu'une note d'excuses soit insérée dans les copies restantes à sortir" des imprimeries, a toutefois précisé M. Allen.

    Le porte-parole d'Eurostat a fait porter la responsabilité de cette grossière erreur au studio de graphisme à qui la maquette de l'annuaire 2004 avait été sous-traitée.

    "Je suis surpris qu'ils aient même réussi à trouver une carte de l'Europe qui n'inclut pas le pays de Galles", a-t-il remarqué.

    Soulignant que la maquette de l'ouvrage change tous les ans, le responsable a assuré que les Gallois n'avaient pas à s'inquiéter quant à leur réapparition en 2005 dans l'UE.


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  • Le maire de Varsovie a annoncé mardi qu'il tenterait d'interdire la tenue d'un "championnat du monde sexuel" annoncé par les organisateurs d'une prochaine "foire érotique" dans la capitale polonaise.

    Les organisateurs de la foire érotique "Eroticon", qui doit se tenir en principe du 7 au 10 octobre, ont annoncé une "épreuve" pour femmes, baptisée "championnat sexuel du monde" et consistant à accomplir l'acte sexuel avec le plus grand nombre d'hommes possible.

    "Je pense que nous trouverons un fondement juridique pour interdire cette manifestation", a déclaré le maire, Lech Kaczynski (droite), cité par l'agence de presse polonaise PAP.

    La mairie a déjà saisi le parquet de Varsovie, reprochant aux organisateurs notamment de se livrer au "proxénétisme", délit passible en Pologne de 10 ans de prison.


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  • Une portion de 200 mètres du Mur de Berlin a commencé à être reconstruit en face de Checkpoint Charlie, le plus connu des points de passage entre l'Ouest et l'Est de la ville qui abrite actuellement un musée.

    "Deux pans ont été installés mardi" sur un terrain vague, a indiqué Alexandra Hildebrandt, dont le mari a fondé le Musée du mur. Le reste des blocs, qui proviennent tous de l'ancien mur, devraient être mis en place avant la fin du mois, a-t-elle précisé.

    "Nous voulons que les gens se souviennent du mur et de la signification de Checkpoint Charlie car ce poste-frontière (qui séparait le secteur américain de Berlin-Ouest et Berlin-Est) a été un symbole de la séparation dans le monde entier. L'emplacement est pertinent pour accueillir un monument de mémoire", a-t-elle affirmé. "Mais c'est aussi une protestation contre le fait qu'on laisse cet endroit historique à l'abandon".

    Le mur s'élèvera à un mètre environ en retrait du tracé historique, qui est matérialisé à travers la capitale allemande par une ligne pavée sur le sol.

    La construction du mur devrait être financé par le Musée, qui cherche des parrains, a ajouté Mme Hildebrandt. Des artistes internationaux pourraient également décorer ces blocs de béton, à l'instar d'une autre portion du Mur restée intacte, la East Side Gallery.

    Il devrait être détruit le 1er janvier 2005, selon les assurances données par le Musée à la mairie de l'arrondissement du quartier de Mitte (centre), qui a autorisé sa construction.

    "Nous ne voulons ni n'avons besoin d'une reconstruction permanente du mur à cet endroit", a expliqué au quotidien Berliner Zeitung l'adjointe au maire chargé du Développement urbain, Dorothée Dubrau.

    Mais Alexandra Hildebrandt a indiqué que le musée cherchait à acheter le terrain où sera érigé le mur, "pour que l'on continue à le voir".


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  • Après plus de douze ans d'une lutte épuisante avec la redoutable bureaucratie de son pays, le chef d'entreprise tchèque Radim Hruby a décidé de canaliser ses frustrations dans un monument dédié aux bureaucrates du monde entier.

    Devant le château de Malenovice, un bâtiment du 14e siècle dans le sud-est du pays, Radim Hruby a fait construire un édifice de trois mètres de haut, formé d'une grille de métal entourée de deux colonnes de pierre et surmontée d'une cloche de bronze. Sur le monument, il a fait inscrire le mot "Bureaucratie" en trente langues.

    "Jadis, les villes avaient l'habitude de sonner les cloches en cas d'incendie ou autre catastrophe, c'est ma manière de faire connaître ma frustration. Après plus de 12 ans, j'ai perdu patience", raconte Radim Hruby, dans un entretien avec l'AFP. "Les bureaucrates rendent la vie difficile à tout le monde et je voulais illustrer cela à ma manière".

    Radim Hruby cherche à acheter le château de Malenovice qu'il loue depuis des années. Mais les droits de propriété de cet édifice du 14e siècle sont disputés depuis qu'une restitution généralisée des biens confisqués sous le communisme a été instituée en 1992.

    Le château de Malenovice appartenait à un aristocrate, Jaroslav Sternberk, dont les héritiers sont toujours en train d'essayer d'en regagner la pleine propriété. Radim Hruby, 49 ans, a fait cause commune avec eux car ils lui ont promis de le lui revendre.

    Pour le moment, Radim Hruby utilise une partie du site pour les besoins de sa petite société de mécanique. Mais il voudrait faire du château et de ses 12.000 m2 une sorte de centre culturel consacré à l'artisanat traditionnel de la région.

    "Pendant les querelles juridiques, le bâtiment tombe en morceaux", se lamente-t-il. "Il y a des réparations absolument urgentes à faire, sinon il va s'écrouler". Les dernières réparations datent de 1955.

    Selon lui, le principal responsable des longueurs interminables de la procédure est le bureau du cadastre de la ville voisine de Zlin et de son directeur Pavel Krocil.

    Mais le fonctionnaire rejette catégoriquement les accusations portées contre son administration. "Nous avons pris une décision en décembre pour refuser la restitution. C'est un cas très compliqué et nous avons agi de manière juste et correcte. Il n'est pas vrai que nous ayons pris trop de temps pour traiter le dossier", a-t-il expliqué. Saisi d'un recours, le tribunal local doit maintenant rendre une décision d'ici à la fin du mois.

    "A vrai dire, je ne suis pas totalement heureux que ce monument ait été construit", admet Pavel Krocil. "Cependant, il vise la bureaucratie du monde entier et pas seulement moi".

    Radim Hruby affirme qu'il a immédiatement rencontré un grand écho dans un pays où la bureaucratie accapare trop souvent la vie quotidienne. "Beaucoup de gens m'ont contacté après avoir vu le monument", dit-il.

    Les Tchèques se débattent sans arrêt avec d'innombrables formulaires, copies notariées et attestations les plus diverses, qui génèrent autant de files d'attentes, même pour les opérations les plus courantes comme un abonnement au téléphone.

    Les procédures d'enregistrement des entreprises sont interminables. Du coup, s'est créé un marché de sociétés-clés en main. Contre rémunération, les entrepreneurs peuvent épargner quelques mois en achetant une coquille vide mais dûment munie de tous les documents et tampons nécessaires.

    "Avant de venir en République tchèque, je croyais que Franz Kafka était un créateur de génie mais j'ai réalisé que c'était seulement un bon reporter", aime à dire un banquier étranger. Près d'un siècle plus tard, le grand écrivain de Prague aurait encore largement de quoi alimenter son inspiration.


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  • Un automobiliste victime d'une panne électronique a roulé une heure durant à près de 200 km/h sur l'A71 dans sa voiture devenue folle entre Bourges et Clermont-Ferrand, parvenant in extremis à couper le moteur.

    "J'étais en train de doubler un camion et j'avais verrouillé le régulateur de ma Renault Vel Satis sur 130 kilomètres à l'heure. J'ai accéléré pour dépasser un poids lourd et là, je n'ai pas compris, le régulateur s'est emballé", a raconté Hicham Dequiedt, 29 ans, au quotidien Le Berry Républicain.

    "La vitesse a grimpé à 190 kilomètres à l'heure ! Impossible pour moi de faire descendre la vitesse ! J'étais coincé à 190 kilomètres/heure", a-t-il poursuivi, dans l'interview publiée mardi par le quotidien.

    Avec son téléphone portable il a alerté les gendarmes de Vierzon, qui ont prévenu leurs collègues de l'Allier qui ont suivi le véhicule. "Les gendarmes de l'autoroute m'ont assisté de bout en bout", a confié le conducteur. "Ils ont essayé de trouver des solutions avec moi, comme arracher la boîte séquentielle de vitesse, c'était impossible ou arracher la carte magnétique qui sert de clef de contact".

    A force de manipulations, l'infortuné conducteur a finalement réussi à couper le moteur et à perdre progressivement de la vitesse, s'arrêtant finalement à vingt kilomètres de la barrière de péage de Combronde, a expliqué un gendarme du peloton d'autoroute de Riom.

    Le constructeur Renault a déclaré ne pas s'expliquer le "cumul d'incohérences" qui a pu laisser le conducteur sans possibilité de freiner ou de couper le moteur. "Il faut analyser la voiture, qui va être rapatriée le plus vite possible, pour déterminer ce qui s'est exactement passé", a indiqué Renault à l'AFP.

    Le Pdg de Renault, Louis Schweitzer a considéré qu'il s'agissait d'un "incident très improbable". "Chaque fois qu'on entend parler d'un incident, on l'étudie en vertu du principe de précaution. Tel qu'il est décrit, cet incident m'étonne et me paraît très improbable", a-t-il déclaré à LCI.

    Le conducteur "a eu relativement peur, d'autant qu'il a été obligé à un moment de doubler à 200 km/heure sur la bande d'arrêt d'urgence" alors qu'une voiture doublait un camion, a raconté le gendarme.

    Roald Billebault, journaliste à Autoroute info, basé à Saint-Apollinaire, près de Dijon, était de permanence dimanche soir à l'antenne. Le premier message, diffusé à 21H08, disait: "Il y a un conducteur qui a un problème assez particulier. Il a problème de régulateur de frein, il ne peut plus s'arrêter, il roule à 190 km/h".

    Tous les quart d'heure, les flashs infos faisaient le point de la situation. Un des derniers à ce sujet disait : "L'automobiliste victime d'un problème technique, a été aperçu à 30 km du péage de Clermont. Les services d'ordre sont là, prudence si vous abordez le secteur, serrez à droite".

    Les gendarmes, craignant qu'il ne puisse s'arrêter au péage, avaient pris les devants: ils avaient fait évacuer les cabines de tout le personnel, levé les barrières et allumer les flèches utilisées habituellement pour diriger les convois exceptionnels, tandis que les automobilistes étaient bloqués sur la file d'arrêt d'urgence. Enfin les pompiers et le Samu se tenaient en alerte au péage.


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