• Un matelot de la marine de guerre britannique a été autorisé par sa
    hiérarchie à pratiquer le culte satanique, ont rapporté lundi plusieurs
    journaux britanniques.



    "Les gens doivent pouvoir
    pratiquer leur religion quelle qu'elle soit", a déclaré un porte-parole
    de la Royal Navy cité par le Sun.


    Chris Crammer, 24
    ans, sert en tant que technicien à bord d'une frégate actuellement dans
    le golfe Persique. Il pourra accéder à un lieu de culte s'il le
    demande, et s'il décédait en service, il serait fait appel aux services
    de l'Eglise de Satan.


    Il sera toutefois demandé au
    marin, a précisé le porte-parole, de "ne rien faire qui puisse choquer.
    Cela inclut pratiquer des séances ou des pratiques telles que boire le
    sang d'animaux fraîchement décapités".


    Les
    satanistes, au nombre de 400 environ au Royaume-Uni, célèbrent entre
    autres le désir physique, l'indulgence pour soi-même et
    l'individualisme. Ils dénoncent la violence.



    votre commentaire
  • Une battue a été lancée dans la région de Béziers (Hérault) après que deux témoins eurent affirmé avoir aperçu des fauves.



    Durant
    le week-end, une cinquantaine de gendarmes et un hélicoptère ont
    quadrillé en vain sans retrouver la trace des animaux. Les recherches
    sont désormais interrompues mais les patrouilles de gendarmerie
    resteront vigilantes, a-t-on précisé lundi à la gendarmerie. Aucune
    disparition n'a été signalée par un cirque de la région.


    Les
    avis sont divisés sur les traces laissées par les bêtes, un vétérinaire
    estimant qu'il s'agissait bien de fauves, tandis que le directeur d'un
    parc animalier exotique de la région penche plutôt pour un gros chien.


    A
    l'origine de l'alerte, un homme assure, de son côté, avoir bien croisé
    une lionne et son petit à Nézignan-l'Evêque (Hérault), samedi
    après-midi, alors qu'il faisait son jogging. Quelques heures plus tard,
    une automobiliste aurait aussi aperçu, par la fenêtre de sa voiture, la
    tête d'un fauve sortir des vignes, dans le village de Servian
    (Hérault), dix kilomètres plus loin.



    votre commentaire



  • Une querelle s'est déclenchée dimanche avant
    l'aube durant un vol de la compagnie italienne Alitalia entre
    l'équipage et un passager égyptien qui insistait pour fumer une
    dernière cigarette avant d'entamer le jeûne musulman.



    Le
    passager, identifié par ses seules initiales, R.M., 55 ans, était
    rapatrié en Egypte pour résidence illégale en Italie, accompagné d'un
    agent des services de sécurité italiens à bord d'un vol Milan-Le Caire.


    Contrevenant
    aux dispositions du vol, qui lui avaient été rappelées par l'équipage,
    il voulait fumer une dernière cigarette avant le lever du soleil
    marquant le début de la journée de jeûne du ramadan, qui prohibe
    nourriture, boisson, tabac et relations sexuelles durant la journée.


    Une
    querelle s'est ensuivie et l'équipage a finalement obligé le passager à
    éteindre sa cigarette. A l'arrivée au Caire, le commandant de bord
    d'Alitalia a demandé aux responsables de l'aéroport de monter à bord de
    l'appareil pour rédiger une plainte contre le passager, qui a été
    ensuite remis aux autorités égyptiennes.





    votre commentaire
  • Un ancien postier originaire du Gers, Jacques Sirat, parti le 1er
    avril 1997 pour un tour du monde à vélo qui devait durer trois ans, est
    finalement rentré cette semaine dans son village de Saint-Antonin après
    sept ans de pérégrinations.



    Au terme de 80.819 km
    de routes et de pistes, à travers une cinquantaine de pays, Jacques
    Sirat pourrait passer pour un banal cyclo-touriste. Pas de look
    extravagant, ni de barbe de baroudeur. Pas même de visage émacié. Mais,
    petit indice de son endurance, cet homme de 40 ans, très jovial, pousse
    sans grands efforts apparents une bécane chargée de 70 kg de bagages
    répartis dans des sacoches.


    Attablé au café de
    Saint-Antonin (200 habitants) où il va rénover une maison d'enfance, il
    lâche un surprenant : "Le vélo n'est pas une passion". "Mais,
    ajoute-t-il, "il donne une autonomie totale et le voyageur à vélo est
    souvent très bien accueilli".


    Cent quarante-six
    crevaisons plus tard, son VTT n'a plus grand chose d'origine "à part le
    cadre, qui a tout de même dû être ressoudé à deux reprises". Son site
    internet (www.jacques-sirat.com) donne un inventaire des pièces qui ont
    rendu l'âme : 48 pneus, 76 rayons, 6 paires de pédales, 12 chaînes, 6
    béquilles, 6 paires de câbles de freins.


    Mais
    Jacques Sirat insiste : "Ce que j'ai fait n'est pas un exploit, ça a
    plutôt été un mode de vie différent pendant un moment. Et ce qui m'a le
    plus touché, ce sont des moments très simples de la vie quotidienne
    partagée avec des habitants : la générosité même des plus modestes,
    l'extraordinaire force de vie des enfants".


    Oubliés
    - ou presque - les cols de la cordillère des Andes, le froid terrible
    de l'hiver chinois, le passage à tabac par des militaires serbes,
    l'incertitude avec seulement un real en poche au Brésil.


    L'homme,
    qui affectionne le terme de "cyclo-nomade", était parti par goût de la
    liberté, ne supportant plus ni son emploi de bureau, ni de ruminer ses
    insatisfactions : "Je voulais vivre à mon rythme, sans calendrier, ni
    horaires."


    Bien qu'il ait peu voyagé avant 30 ans,
    il n'en était pas à son coup d'essai. En 1994 et 1995, il avait
    parcouru 18.000 km en courant à travers l'Europe.


    Puis,
    le 1er avril 1997, il s'est lancé pour trois ans sur les routes avec
    environ 3.000 euros en poche. Cap à l'Est : Italie, ex-Yougoslavie,
    Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Egypte,
    Yémen, Oman, Pakistan, Inde, Népal, Bangladesh, Malaisie, Thaïlande,
    Vietnam, Chine.


    Un fois sur le continent américain,
    il réalise que s'il rentre, ce serait pour repartir. "Alors pourquoi
    rentrer?", se dit-il. A lui, le Mexique, puis les Caraïbes, la Guyane
    française et enfin tout le cône sud de l'Amérique latine où il parfait
    son espagnol et apprend le portugais.


    Malgré un
    mode de vie frugal - peu d'hôtels, beaucoup de camping, des dépannages
    chez l'habitant, dans des écoles ou des casernes - ses économies
    s'épuisent.


    "J'ai alors commencé à faire des
    conférences, j'ai aussi rencontré quelques personnes généreuses, j'ai
    toujours trouvé une solution", assure-t-il.


    Et
    puis, il y a un an, au Brésil, il a commencé à se demander s'il ne
    fuyait pas le retour. Un accident évité de justesse le décide. "Je ne
    renie ni la société, ni la France, mais je me sens un peu décalé. Le
    système veut qu'on travaille toujours plus pour consommer plus, mais
    jusqu'où?", interroge-t-il.


    Temporairement rassasié
    de voyages, il veut écrire un livre et retaper sa maison. Puis la louer
    et... repartir. "Peut-être en Afrique, mais autrement qu'en vélo".



    votre commentaire
  • Des centaines de villageois se sont lancés à la chasse au trésor
    dans la jungle du sud de l'Inde contrôlée jusqu'à sa mort cette semaine
    par le bandit de grand chemin Koose Muniswamy Veerappan.



    Les
    autorités forestières ont été alertées sur le fait que des centaines de
    villageois se sont mis en quête de trésors supposés enfouis de
    Veerappan dans des caches secrètes au fond de la forêt du Tamil Nadu
    (sud), fief du bandit.


    "Nous avons vu des groupes
    de villageois du coin s'aventurer dans les forêts à la recherche de
    l'argent de Veerappan. Nous leur avons fait rebrousser chemin", a
    déclaré l'administrateur du district de Salem, U. Ravindram. "Les
    villageois espèrent tomber sur un trésor et le phénomène peut durer
    quelques jours. Leur intérêt devrait s'amenuiser dans leur course" au
    mirage.


    Jusqu'alors, peu osaient s'aventurer dans
    la jungle du sud de l'Inde que contrôlait Veerappan, abattu dans la
    nuit de lundi à mardi après être tombé dans un piège de la police après
    des décennies de cavale.


    "Au lieu de porter leurs
    traditionnels bâtons de bambou et pot de riz, les fermiers et
    ramasseurs de bois se sont faufilés dans la jungle avec des faucilles
    et des leviers", a raconté un trafiquant de bois sous couvert de
    l'anonymat. "Certains font même des prières spéciales pour identifier
    (l'emplacement) des trésors".


    Après 40 ans de
    braconnage d'ivoire et de trafic de bois de santal, Veerappan aurait
    accumulé des milliards de roupies (millions de dollars). L'enlèvement
    de l'acteur Rajkumar en 2000 avait rapporté au bandit la somme de 200
    millions de roupies (4 millions USD).



    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique