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Par coroubai le 25 Octobre 2004 à 19:03
Un matelot de la marine de guerre britannique a été autorisé par sa
hiérarchie à pratiquer le culte satanique, ont rapporté lundi plusieurs
journaux britanniques.
"Les gens doivent pouvoir
pratiquer leur religion quelle qu'elle soit", a déclaré un porte-parole
de la Royal Navy cité par le Sun.
Chris Crammer, 24
ans, sert en tant que technicien à bord d'une frégate actuellement dans
le golfe Persique. Il pourra accéder à un lieu de culte s'il le
demande, et s'il décédait en service, il serait fait appel aux services
de l'Eglise de Satan.
Il sera toutefois demandé au
marin, a précisé le porte-parole, de "ne rien faire qui puisse choquer.
Cela inclut pratiquer des séances ou des pratiques telles que boire le
sang d'animaux fraîchement décapités".
Les
satanistes, au nombre de 400 environ au Royaume-Uni, célèbrent entre
autres le désir physique, l'indulgence pour soi-même et
l'individualisme. Ils dénoncent la violence.
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Par coroubai le 25 Octobre 2004 à 19:02
Une battue a été lancée dans la région de Béziers (Hérault) après que deux témoins eurent affirmé avoir aperçu des fauves.
Durant
le week-end, une cinquantaine de gendarmes et un hélicoptère ont
quadrillé en vain sans retrouver la trace des animaux. Les recherches
sont désormais interrompues mais les patrouilles de gendarmerie
resteront vigilantes, a-t-on précisé lundi à la gendarmerie. Aucune
disparition n'a été signalée par un cirque de la région.
Les
avis sont divisés sur les traces laissées par les bêtes, un vétérinaire
estimant qu'il s'agissait bien de fauves, tandis que le directeur d'un
parc animalier exotique de la région penche plutôt pour un gros chien.
A
l'origine de l'alerte, un homme assure, de son côté, avoir bien croisé
une lionne et son petit à Nézignan-l'Evêque (Hérault), samedi
après-midi, alors qu'il faisait son jogging. Quelques heures plus tard,
une automobiliste aurait aussi aperçu, par la fenêtre de sa voiture, la
tête d'un fauve sortir des vignes, dans le village de Servian
(Hérault), dix kilomètres plus loin.
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Par coroubai le 25 Octobre 2004 à 19:01
Une querelle s'est déclenchée dimanche avant
l'aube durant un vol de la compagnie italienne Alitalia entre
l'équipage et un passager égyptien qui insistait pour fumer une
dernière cigarette avant d'entamer le jeûne musulman.
Le
passager, identifié par ses seules initiales, R.M., 55 ans, était
rapatrié en Egypte pour résidence illégale en Italie, accompagné d'un
agent des services de sécurité italiens à bord d'un vol Milan-Le Caire.
Contrevenant
aux dispositions du vol, qui lui avaient été rappelées par l'équipage,
il voulait fumer une dernière cigarette avant le lever du soleil
marquant le début de la journée de jeûne du ramadan, qui prohibe
nourriture, boisson, tabac et relations sexuelles durant la journée.
Une
querelle s'est ensuivie et l'équipage a finalement obligé le passager à
éteindre sa cigarette. A l'arrivée au Caire, le commandant de bord
d'Alitalia a demandé aux responsables de l'aéroport de monter à bord de
l'appareil pour rédiger une plainte contre le passager, qui a été
ensuite remis aux autorités égyptiennes.
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Par coroubai le 25 Octobre 2004 à 19:00
Un ancien postier originaire du Gers, Jacques Sirat, parti le 1er
avril 1997 pour un tour du monde à vélo qui devait durer trois ans, est
finalement rentré cette semaine dans son village de Saint-Antonin après
sept ans de pérégrinations.
Au terme de 80.819 km
de routes et de pistes, à travers une cinquantaine de pays, Jacques
Sirat pourrait passer pour un banal cyclo-touriste. Pas de look
extravagant, ni de barbe de baroudeur. Pas même de visage émacié. Mais,
petit indice de son endurance, cet homme de 40 ans, très jovial, pousse
sans grands efforts apparents une bécane chargée de 70 kg de bagages
répartis dans des sacoches.
Attablé au café de
Saint-Antonin (200 habitants) où il va rénover une maison d'enfance, il
lâche un surprenant : "Le vélo n'est pas une passion". "Mais,
ajoute-t-il, "il donne une autonomie totale et le voyageur à vélo est
souvent très bien accueilli".
Cent quarante-six
crevaisons plus tard, son VTT n'a plus grand chose d'origine "à part le
cadre, qui a tout de même dû être ressoudé à deux reprises". Son site
internet (www.jacques-sirat.com) donne un inventaire des pièces qui ont
rendu l'âme : 48 pneus, 76 rayons, 6 paires de pédales, 12 chaînes, 6
béquilles, 6 paires de câbles de freins.
Mais
Jacques Sirat insiste : "Ce que j'ai fait n'est pas un exploit, ça a
plutôt été un mode de vie différent pendant un moment. Et ce qui m'a le
plus touché, ce sont des moments très simples de la vie quotidienne
partagée avec des habitants : la générosité même des plus modestes,
l'extraordinaire force de vie des enfants".
Oubliés
- ou presque - les cols de la cordillère des Andes, le froid terrible
de l'hiver chinois, le passage à tabac par des militaires serbes,
l'incertitude avec seulement un real en poche au Brésil.
L'homme,
qui affectionne le terme de "cyclo-nomade", était parti par goût de la
liberté, ne supportant plus ni son emploi de bureau, ni de ruminer ses
insatisfactions : "Je voulais vivre à mon rythme, sans calendrier, ni
horaires."
Bien qu'il ait peu voyagé avant 30 ans,
il n'en était pas à son coup d'essai. En 1994 et 1995, il avait
parcouru 18.000 km en courant à travers l'Europe.
Puis,
le 1er avril 1997, il s'est lancé pour trois ans sur les routes avec
environ 3.000 euros en poche. Cap à l'Est : Italie, ex-Yougoslavie,
Bulgarie, Roumanie, Ukraine, Turquie, Syrie, Liban, Jordanie, Egypte,
Yémen, Oman, Pakistan, Inde, Népal, Bangladesh, Malaisie, Thaïlande,
Vietnam, Chine.
Un fois sur le continent américain,
il réalise que s'il rentre, ce serait pour repartir. "Alors pourquoi
rentrer?", se dit-il. A lui, le Mexique, puis les Caraïbes, la Guyane
française et enfin tout le cône sud de l'Amérique latine où il parfait
son espagnol et apprend le portugais.
Malgré un
mode de vie frugal - peu d'hôtels, beaucoup de camping, des dépannages
chez l'habitant, dans des écoles ou des casernes - ses économies
s'épuisent.
"J'ai alors commencé à faire des
conférences, j'ai aussi rencontré quelques personnes généreuses, j'ai
toujours trouvé une solution", assure-t-il.
Et
puis, il y a un an, au Brésil, il a commencé à se demander s'il ne
fuyait pas le retour. Un accident évité de justesse le décide. "Je ne
renie ni la société, ni la France, mais je me sens un peu décalé. Le
système veut qu'on travaille toujours plus pour consommer plus, mais
jusqu'où?", interroge-t-il.
Temporairement rassasié
de voyages, il veut écrire un livre et retaper sa maison. Puis la louer
et... repartir. "Peut-être en Afrique, mais autrement qu'en vélo".
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Par coroubai le 25 Octobre 2004 à 18:59
Des centaines de villageois se sont lancés à la chasse au trésor
dans la jungle du sud de l'Inde contrôlée jusqu'à sa mort cette semaine
par le bandit de grand chemin Koose Muniswamy Veerappan.
Les
autorités forestières ont été alertées sur le fait que des centaines de
villageois se sont mis en quête de trésors supposés enfouis de
Veerappan dans des caches secrètes au fond de la forêt du Tamil Nadu
(sud), fief du bandit.
"Nous avons vu des groupes
de villageois du coin s'aventurer dans les forêts à la recherche de
l'argent de Veerappan. Nous leur avons fait rebrousser chemin", a
déclaré l'administrateur du district de Salem, U. Ravindram. "Les
villageois espèrent tomber sur un trésor et le phénomène peut durer
quelques jours. Leur intérêt devrait s'amenuiser dans leur course" au
mirage.
Jusqu'alors, peu osaient s'aventurer dans
la jungle du sud de l'Inde que contrôlait Veerappan, abattu dans la
nuit de lundi à mardi après être tombé dans un piège de la police après
des décennies de cavale.
"Au lieu de porter leurs
traditionnels bâtons de bambou et pot de riz, les fermiers et
ramasseurs de bois se sont faufilés dans la jungle avec des faucilles
et des leviers", a raconté un trafiquant de bois sous couvert de
l'anonymat. "Certains font même des prières spéciales pour identifier
(l'emplacement) des trésors".
Après 40 ans de
braconnage d'ivoire et de trafic de bois de santal, Veerappan aurait
accumulé des milliards de roupies (millions de dollars). L'enlèvement
de l'acteur Rajkumar en 2000 avait rapporté au bandit la somme de 200
millions de roupies (4 millions USD).
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