• Marlon Brando en 1990 (Photo Brenda Chase/AFP/Getty Images/Archives

    L'acteur américain Marlon Brando a été incinéré durant le week-end dans l'intimité, lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté seulement des membres de sa famille, a annoncé mardi à l'AFP un de ses amis de longue date, Jay Kanter.

    "Les obsèques ont eu lieu durant le week-end à Los Angeles", a dit M. Kanter. "Marlon a été incinéré à Los Angeles, seule la famille était présente", a-t-il précisé.

    Marlon Brando, crédité par la presse américaine d'avoir "révolutionné le rôle de l'acteur", est mort jeudi à l'âge de 80 ans d'une fibrose pulmonaire à l'hôpital de l'université de Californie (UCLA) à Los Angeles.

    Jay Kanter, qui avait été son ami durant une cinquantaine d'années, a indiqué ne pas savoir ce qu'il adviendrait de ses cendres, sans pouvoir indiquer si elles seraient dispersées dans son atoll polynésien.

    Un des fils de l'acteur, Miko, a indiqué pour sa part dans un communiqué que toutes les cérémonies se dérouleraient dans la plus stricte intimité, et qu'aucun détail ne serait publié, une discrétion qui fait écho à celle qu'observait Marlon Brando lui-même, se tenant à l'écart des fastes d'Hollywood depuis une trentaine d'années.

    "Par respect pour mon père, les cérémonies seront privées. Ma famille et moi-même tenons à remercier tout le monde pour les pensées et les mots qui nous ont été gentiment adressés", a ajouté Miko Brando dans un communiqué.

    Après avoir mené une éblouissante et tumultueuse carrière, jalonnée de films célèbres comme "Un Tramway nommé Désir", "Le dernier tango à Paris" ou "Le Parrain", Marlon Brando est mort dans le dénuement.

    Il avait vécu les dernières années de sa vie isolé et ruiné dans un modeste bungalow aux rideaux dépareillés à Los Angeles.

    De nombreuses personnalités, du président George W. Bush à Sophia Loren et Francis Ford Coppola ont aussitôt rendu hommage à l'un des acteurs les plus mystérieux et fascinants du monde du cinéma.

    Sa vie familiale avait été mouvementée et tragique. Il avait eu une dizaine d'enfants, issus de plusieurs mariages et liaisons. En 1990, son fils aîné Christian avait assassiné le fiancé de l'une de ses filles, Cheyenne, laquelle s'était ensuite suicidée en 1995.


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  • Hosni Moubarak en avril dernier à Paris (Photo Jack Guez/AFP/Archives)

    Le président égyptien Hosni Moubarak a quitté mercredi après-midi l'Allemagne, où il avait été opéré d'une hernie discale fin juin, pour rentrer en Egypte, a indiqué un porte-parole de l'ambassade d'Egypte.

    Le raïs avait quitté peu auparavant en hélicoptère la clinique privée de Munich où il avait été hospitalisé pendant deux semaines et demie, pour l'aéroport international de cette ville.

    "Notre patient est en forme et pourra dès son retour reprendre ses activités à la tête de l'Etat" égyptien, a indiqué à sa sortie de clinique le médecin qui l'a opéré le 26 juin, le docteur Michael Mayer.

    Le raïs, âgé de 76 ans, devra toutefois continuer à se soumettre à une rééducation post-opératoire, avec des exercices de gymnastique au dos et au ventre, a précisé le directeur médical de l'établissement, l'Orthozentrum. Ce dernier est réputé mondialement pour ses opérations à la colonne vertébrale.

    Hosni Moubarak était arrivé en Allemagne le 20 juin, alors qu'il éprouvait les plus grandes difficultés à marcher. Son séjour était initialement prévu pour durer près d'une semaine.

    Lors de l'opération qualifiée de "minime", une partie du disque intervertébral --entre les quatrième et cinquième vertèbres lombaires-- avait été retirée, pour libérer un nerf.

    Hosni Moubarak avait reçu lundi à la clinique la visite du chef de la diplomatie allemande, Joschka Fischer, et mardi, celle du chancelier allemand Gerhard Schroeder. Auparavant, le roi de Jordanie Abdallah II s'était aussi rendu à son chevet.

    Avant de quitter Le Caire, M. Moubarak avait délégué à son Premier ministre Atef Ebeid ses pouvoirs constitutionnels, y compris ses pouvoirs de chef de l'armée et de gouverneur militaire de l'Egypte au titre de l'état d'urgence en vigueur depuis l'assassinat de son prédécesseur, le président Anouar el-Sadate en 1981.


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  • Nelson Mandela le 1er juin à Johannesburg (Photo Alexander Joe/AFP/Archives )

    L'ancien président sud-africain Nelson Mandela se rendra la semaine prochaine à Bangkok où il interviendra durant la 15ème conférence internationale sur le sida (IAC), a annoncé mercredi à Johannesburg la Fondation qui porte le nom du prix Nobel de la Paix.

    Nelson Mandela, qui aura 86 ans le 18 juillet, s'exprimera jeudi prochain sur la campagne baptisée 46664, son ancien numéro de détenu, qu'il a lancée pour recueillir des fonds afin de lutter contre le sida et braquer les projecteurs sur la pandémie.

    "Même si M. Mandela a récemment annoncé son départ à la retraite... il sera présent lors de la projection du film +46664: le message+ (...) à l'issue de laquelle il s'adressera aux délégués", a indiqué la Fondation dans un communiqué.

    Cette campagne avait été lancée en novembre 2003 par un concert au Cap (sud-ouest) rassemblant notamment Johnny Clegg, Bono, Queen, Beyonce Knowles, ou encore Ladysmith Black Mambazo.

    Le concert, retransmis en direct à la télévision, avait été suivi par plusieurs millions de personnes à travers le monde.

    Le 1er juin, Mandela a annoncé une réduction "significative" de ses activités publiques afin de consacrer davantage de temps à ses proches et à la rédaction du second tome de ses mémoires.


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  • Margot Klestil-Loeffler, la veuve du président autrichien, devant son cercueil mercredi à Vienne (Photo Dieter Nagl/AFP)

    Le président autrichien, Thomas Klestil, décédé dans la nuit de mardi à mercredi des suites d'un arrêt cardiaque, sera inhumé samedi à Vienne lors de funérailles nationales, a indiqué mercredi la présidence dans un communiqué.

    Les obsèques seront célébrées à la cathédrale St-Etienne de Vienne, précise le communiqué. Le président défunt sera ensuite inhumé au cimetière central de la capitale autrichienne, dans un caveau réservé aux chefs d'Etat.

    Les Autrichiens pourront rendre un dernier hommage au 7è président de la 2è république en se rendant à la Hofburg, le palais présidentiel dans la capitale, où le cercueil de M. Klestil sera exposé mercredi à partir de 11H00 (09H00 GMT), a par ailleurs indiqué le porte-parole de la présidence, Hans Magenschab.

    Jeudi, le parlement tiendra une session "de deuil" à l'issue de la prestation de serment du nouveau président, le social-démocrate Heinz Fischer élu en avril, a ajouté le porte-parole.

    M. Fischer doit prêter serment jeudi à 10H00 (08H00 GMT) devant les chambres haute et basse de la représentation nationale réunies en Congrès,

    Vendredi, la dépouille du président sera exposée sur un catafalque dressé à l'église des Favoriten, située à proximité de la Hofburg.

    M. Klestil, 71 ans, est décédé mardi à 23H33 (21H33 GMT) dans un hôpital de Vienne, deux jours avant la fin de son mandat, d'une "défaillance généralisée" de ses organes vitaux. M. Klestil avait été élu une première fois à la tête de l'Etat autrichien en 1992 avant d'être ré-élu en juillet 1998.

    M. Fischer, qui prêtera serment jeudi à 10H00 (08H00 GMT) devant les chambres haute et basse du parlement réunies en Congrès, a déclaré que "toute l'Autriche était en deuil". Les drapeaux ont en conséquence été mis en berne sur tous les édifices publics du pays.

    A l'automne 1996, M. Klestil avait observé plusieurs semaines de repos à la suite d'une grave pneumonie qui avait contraint les médecins à le plonger pendant 48 heures dans un coma artificiel.

    Ce premier accident pulmonaire l'avait contraint à restreindre ses apparitions publiques alors qu'il les avaient multipliées à sa prise de fonctions en 1992, tenant régulièrement des "portes ouvertes" à la Hofburg, le siège de la présidence autrichienne.

    Toujours en 1996, M. Klestil avait été victime d'une embolie pulmonaire, puis en 2003 d'une pneumonie. La même année, il avait été opéré aux deux tendons d'Achille après une chute dans une piscine.

    Européen convaincu, fervent partisan de l'Otan et de l'élargissement à l'Est de l'Union européenne, M. Klestil était né le 4 novembre 1932 à Vienne dans une famille modeste (son père était employé des transports municipaux). Il avait fait ses études à la Haute école de commerce de Vienne avant d'embrasser en 1957 une carrière diplomatique.


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  • Le chanteur américain Michael Jackson, le 30 avril à Santa Maria (Photo AFP/Getty Images/Archives)

    Les avocats du chanteur américain Michael Jackson ont demandé mercredi au juge chargé de l'affaire de classer le dossier, en prenant argument de "l'incompétence" de l'accusation et de l'insuffisance des éléments à charge.

    Dans des documents soumis au tribunal mercredi, l'avocat Thomas Mesereau fait valoir que les débats de la chambre d'accusation, qui a émis un acte d'accusation portant dix chefs d'inculpation, étaient entachés de vices de procédure et avaient violé le droit de Michael Jackson à un procès équitable.

    "Le relevé des débats révèle que le procureur a totalement ignoré ses obligations de présenter des pièces à conviction de façon équitable et exacte, et de se comporter correctement", fait valoir M. Mesereau.

    Le procureur Thomas Sneddon a intimidé des témoins lors des audiences organisées à huis clos entre le 19 mars et le 21 avril, en présentant des allégations sans fondements, ajoute-t-il notamment.

    En particulier, il n'a pu présenter aucun élément illustrant une tentative d'enlèvement d'enfant avec des complicités, tentative d'emprisonnement et de tentative d'extorsion, des accusations retenues contre le chanteur.

    "L'acte d'accusation doit être rejeté parce qu'aucun élément n'a permis à la chambre d'accusation de déterminer que M. Jackson ait eu l'intention spécifique de commettre les crimes qui lui sont reprochés", estime l'avocat.

    Il reproche également au procureur d'avoir laissé un témoin traiter Michael Jackson de "diable" et d'avoir laissé se multiplier les remarques enflammées.

    En avril, une chambre d'accusation du tribunal de Santa Maria a défini dix chefs d'inculpation dont les détails n'ont pas été rendus publics: quatre chefs d'accusation portant sur des abus sexuels sur mineur, une tentative d'abus sexuel sur mineur, quatre chefs liés à une volonté d'inciter un mineur à consommer de l'alcool et un chef de tentative d'enlèvement de mineur.


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