• Les médias québécois, toujours très sensibles à la défense de la francophonie, rivalisaient d'indignation mardi sur le sort d'un aveugle qui s'est vu refuser l'admission à un stage d'immersion de langue anglaise parce qu'il donnait les ordres à son chien-guide en français.

    Le Québécois Yvan Tessier n'a pu suivre ce cours de l'Université du Nouveau Brunswick parce qu'il n'a pas voulu signer un formulaire dans lequel l'établissement de Fredericton (côte est) stipulait expressément qu'il devrait communiquer avec son chien "en anglais sans exception" sous peine d'exclusion sans remboursement, selon le Journal de Montréal qui a reproduit la lettre.

    "Je suis convaincu que c'était dangereux pour ma sécurité", a expliqué mardi sur la chaîne LCN M. Tessier, qui attend à Fredericton que l'université change d'avis. Sinon, "je vais retourner chez moi, je ne sais pas ce que je vais faire", a-t-il dit, tout en faisant part de son intention de porter plainte pour discrimination.

    Dans une lettre à l'université, Eric Saint-Pierre, président-fondateur de Mira, l'organisme qui dresse les chiens d'aveugles, avait pourtant expliqué que l'animal de M. Tessier obéissait uniquement au français et ne pouvait devenir bilingue.

    Les médias relèvent que l'université du Nouveau Brunswick, qui n'avait pas réagi mardi en milieu de journée, avait d'abord tenté de diriger Yvan Tessier vers une autre université, celle de Dalhousie, à Halifax (Nouvelle-Ecosse).


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  • Un homme a été opéré du cerveau par erreur dans un hôpital hongrois, les chirurgiens l'ayant confondu avec un autre patient, ont rapporté mardi les médias locaux.

    L'homme, âgé de 80 ans, a été placé sous assistance respiratoire et se trouve dans le coma dans un état grave, à la suite de l'opération qui a eu lieu ce week-end à l'hôpital de Szeged (sud), selon une source médicale citée par la radio commerciale Inforadio.

    "La personne qui devait être opérée avait à peu près le même âge et souffrait de symptômes similaires", a indiqué un responsable de l'hôpital. Il a expliqué que les médecins s'étaient aperçus au cours de l'opération que les fiches de diagnostic des deux patients avaient été échangées par mégarde.

    Une enquête a été ouverte.


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  • Elles les ont fait bouillir, les ont attachés à des ballons, donnés en pâture à des canards ou jetés dans les toilettes. Quand il s'agit de priver un homme infidèle de tous ses moyens, l'imagination des femmes thaïlandaises est sans borne.

    Si la Thaïlande est devenue le premier pays au monde pour la chirurgie réparatrice du pénis, ce n'est pas par hasard: les cas de mutilation sont fréquents dans le royaume. Le dernier en date a été rapporté mardi, sur un paysan de 29 ans.

    Médecins et psychologues expliquent ces violences extrêmes par l'infidélité très répandue et la volonté des femmes qui n'ont pas froid aux yeux de défendre leurs droits.

    La tradition de polygamie, officiellement bannie il y a seulement cent ans, reste très répandue et déchire de nombreux mariages en Thaïlande.

    Par ailleurs, le pénis est vénéré comme un symbole de pouvoir et de fertilité, soulignent ces experts. Sur tous les marchés du royaume ou sur les proues des bateaux, on trouve des phallus en pierre ou en bois.

    Le fait que toute cuisinière thaïlandaise qui se respecte soit équipée de nombreux couteaux tous plus tranchants les uns que les autres n'aide pas.

    Assis dans son bureau de l'hôpital Paolo Memorial de Bangkok, Surasak Muangsombot, un chirurgien, se souvient avoir greffé son premier pénis en 1978 et avoir rapidement découvert que ces épouvantables mutilations étaient l'une des formes de la violence conjugale en Thaïlande.

    Depuis 1978, l'équipe du Dr Surasak a opéré à elle seule 33 hommes.

    Dans la même période, trois cas "seulement" ont été enregistrés en Suède, deux aux Etats-Unis --dont celui, très médiatisé, de John Bobbitt, qui, après avoir retrouvé toutes ses capacités grâce à la chirurgie, était devenu acteur de films pornographiques-- et un en Australie.

    "Certaines années il y en a quatre ou cinq (en Thaïlande) et ensuite on n'en entend plus parler", dit le Dr Surasak, "mais parfois, c'est comme une épidémie".

    Les phallo-plasticiens ont fort à faire car les femmes jalouses, une fois le pénis tranché, s'acharnent souvent sur le malheureux organe.

    "Certaines le font bouillir, le donnent à manger aux canards, le jettent dans les toilettes et tirent la chasse d'eau, l'enterrent ou même l'attachent à un ballon et le laisse s'envoler", dit le chirurgien.

    Le cas le plus délicat pour lui a été celui de cette femme qui a longtemps refusé d'avouer qu'elle avait expédié le membre viril de son mari dans une fosse sceptique.

    "J'ai demandé à l'infirmière de bien le nettoyer et j'ai averti le patient qu'il pourrait avoir une septicémie", explique le médecin. Celui-ci lui a répondu: "écoutez, faites de votre mieux, et si j'ai une septicémie, au moins je mourrai avec mon pénis".

    "Quinze heures se sont écoulées entre le moment où (le pénis) a été tranché et greffé, ce qui est bien plus long que tout ce que disent les livres, mais je l'ai fait et à mon étonnement tout s'est bien passé", explique le chirurgien.

    Pour le Dr Wallop Piyamanotham, un psychologue, l'amputation du pénis est liée à l'habitude des Thaïlandais de prendre une seconde femme. "La seule vengance possible pour l'épouse est d'amputer le pénis de son mari" qui la trompe et la délaisse, explique-t-il, car "peu d'hommes (infidèles) font encore l'amour avec leur épouse".

    En dépit des dommages causés au pénis ainsi mutilé, explique le Dr Surasak, le succès des greffes est impressionnant.

    "Le taux de réussite est de 100% , mais je crois que seulement 50% peuvent retrouver leurs fonctions normales", dit-il.

    Le chirurgien livre une règle d'or pour les hommes qui ne résisteraient pas à la tentation de l'infidélité: "si vous avez une maîtresse, votre femme sera folle de rage et prête à vous mutiler à tout moment. Alors rendez-la heureuse, ayez toujours avec vous un thermos... et le nom d'un bon chirurgien".


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  • La démence de Staline serait la cause de sa cruauté et des millions de victimes auraient pu être épargnées en URSS s'il avait consulté un psychiatre, selon un chercheur britannique.

    Le Dr George El-Nimr a expliqué mercredi que le dictateur souffrait de démence, consécutive à une série d'attaques cardiaques.

    "C'est ce qui pourrait expliquer sa paranoïa chronique, le déclin de son intelligence exceptionnelle et la libération des tendances les plus sadiques de sa personnalité", a affirmé le psychiatre au cours du congrès annuel du Royal College of Psychiatrists, à Harrogate (North Yorkshire, nord de l'Angleterre).

    Le Dr El-Nimr et deux de ses collègues, les Dr Baseem Habeeb et Emad Sulib, se sont penchés sur les conséquences qu'aurait eue la démence sur les comportements de plusieurs dirigeants politiques du XXème siècle. Selon eux, les cas de démence non diagnostiqués pourraient affecter le destin des nations, voire celui du monde en général.


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  • Les revenus de Bertrand Cantat ont été au centre des débats devant le TGI de Bordeaux qui examinait mardi la demande de levée d'une saisie conservatoire des comptes bancaires du chanteur de Noir Désir prononcée le 7 juin à la demande de l'assureur du film "Colette".

    "On ne peut pas dire que les ventes de Bertrand Cantat vont chuter et que la créance de l'assurance est en péril", a expliqué Me Sophie Borowsky, avocate spécialisée dans le droit de la production cinématographique.

    La décision a été mise en délibéré au 17 août et plusieurs comptes bancaires du chanteur emprisonné en Lituanie pour avoir tué l'actrice Marie Trintignant, restent bloqués jusqu'à cette date.

    En tout début d'audience, le défenseur bordelais du chanteur, Me Pierre Hurmic s'est dit "surpris par l'existence de ce créancier jusque-là inconnu." "Il n'avait jamais été fait état d'un surcoût du film "Colette" duquel il serait demandé réparation", a-t-il ajouté.

    Me Borowsky s'est attachée à démontrer qu'il n'y avait aucune raison de bloquer les comptes bancaires de Bertrand Cantat, soutenant qu'une "saisie conservatoire ne se justifie du point de vue de la loi" que si on doute de la solvabilité. Selon elle, il n'y avait pas d'urgence dans le cas du chanteur qui a conservé des revenus importants : "Commercialement le groupe existe encore. En juin 2004 les ventes d'albums de Noir Désir ont été deux fois plus importantes qu'en 2003."

    Détaillant les royalties de Bertrand Cantat, elle a affirmé qu'il percevait "une moyenne de 100.OOO euros par an" de la Sacem, auxquels allaient s'ajouter les droits d'auteur d'un livre-CD, intitulé "Nous n'avons fait que fuir", qui "a déjà fait en un mois de vente 110.000 euros de revenus", et de deux nouveaux albums du groupe "qui vont être annoncés par la maison de disque" (un CD live et un DVD).

    Puis elle a démonté méthodiquement l'expertise sur laquelle la compagnie australienne QBE a indemnisé la société de production à hauteur de 237.000 euros. Somme qu'elle demande aujourd'hui au chanteur de rembourser.

    Selon Me Borowsky, le surcoût pour la production dû au décès de "l'actrice principale" ne se chiffrerait qu'à 50.000 euros. Un montant qui sera "âprement discuté", a-t-elle dit, lors d'une prochaine audience sur le fond qui devrait intervenir d'ici environ un an.

    Me Olivier Bluche, l'avocat de l'assureur, a mis en doute la solvabilité d'un chanteur "tenu à l'écart de la scène musicale". La compagnie d'assurance a bloqué 191.OOO euros sur les comptes de Bertand Cantat et renoncé à l'inscription provisoire d'hypothèque sur trois maisons.

    Me Bluche s'est également dit prêt à renoncer à la saisie du compte que le chanteur possède avec son épouse Kristina Rady.

    "Il y a des vautours qui s'acharnent. C'est pas à lui de payer le film", a tonné le frère du chanteur, Xavier, en quittant le palais.


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