• Malgré les 200 km de trajet, le train TER n'a pas fait mieux qu'un usager excédé qui, monté sur un cyclomoteur, a rallié mercredi Lyon depuis Clermont-Ferrand en 2 heures 56 minutes, pour illustrer la lenteur des transports inter-régionaux.

    "Dans TER, le +E+ veut dire +Express+. Or, il nous faut en train encore trois heures pour rallier Lyon, qui est pour nous Auvergnats la grande ville la plus proche. On ne se sent vraiment pas dans le XXIème siècle", s'est plaint Arnaud Vernet, à son arrivée au centre de Lyon.

    Journaliste au quotidien "la Montagne" de Clermont-Ferrand, il a utilisé un cyclomoteur de 49 cm3 pour parcourir les 183 km qui séparent les deux villes par la route. Si l'on prend en compte la dizaine de minutes nécessaires au voyageur de la SNCF dans chaque ville pour rallier le centre depuis la gare, sa modeste monture est sensiblement plus rapide que le train, souligne-t-il.

    Pour lui, cette ligne SNCF est "démente, ou plutôt inexistante": "comme il y a entre les deux villes les monts du Forez, aussi infranchissables que l'Himalaya, on part d'abord vers le nord, direction Paris, jusqu'à Saint-Germain-des-Fossés. Là, on change de train et l'on recule de 3 km sur la même ligne pour repartir ensuite cap à l'Est. Entre les 135 km à vol d'oiseau et les 210 km de la ligne existante, il devrait y avoir un juste milieu", plaide-t-il.

    *Trains à la sortie de la gare de Lyon-Perrache


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  • L'association écologiste nantaise One Voice a racheté à sa propriétaire une vache qui s'était échappée de l'abattoir d'Auch avant d'être capturée par des policiers grâce à une seringue hypodermique, et l'a rebaptisée "Liberté".

    La vache s'était échappée lundi matin de l'abattoir d'Auch et avait été capturée après quelques heures de liberté. Elle avait gagné un mois de sursis, les services vétérinaires craignant que le stress n'affecte la qualité de la viande.

    "Ce n'est pas dans nos habitudes de racheter des animaux pour les sauver. Mais il fallait l'empêcher de revivre la terreur qu'elle avait déjà éprouvé lors de son premier passage à l'abattoir", a déclaré Muriel Arnal, présidente de One Voice.

    L'association a baptisé la vache "Liberté". Elle restera jusqu'à samedi dans son élevage d'origine de Mauvezin (Gers), puis partira en Vendée.

    One Voice, association française basée à Nantes, lutte pour que soient reconnus les droits des animaux au respect, à la liberté et à la vie. Créée en 1998, sous le nom de Talis, One Voice revendique 20.000 membres.

    *Une vache en route pour l'abattoir.


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  • Un crocodile, qui a défrayé la chronique de Hong Kong et acquis une célébrité internationale par presse interposée, a finalement été capturé au terme d'une saga de huit mois, ont déclaré jeudi les autorités.

    L'animal long de 1,5 m a été pris vivant après avoir échappé à une série de chasseurs lancés à sa poursuite, d'abord de Hong Kong, puis d'Australie et enfin de Chine.

    Un porte-parole du département de l'agriculture, des pêches et de l'environnement a déclaré que "le crocodile a été pris". Il n'a pas pu dire comment, mais une chaîne de télévision a précisé qu'il avait fini par entrer dans l'un des nombreux pièges (des cages avec un appât) disposés le long des cours d'eau d'une banlieue de Hong Kong où il vivait.

    Le crocodile avait fait la une de la presse en novembre dernier lorsqu'il avait été aperçu pour la première fois dans la rivière marécageuse et polluée de Yuen Long, une ville nouvelle située dans le nord du territoire, près de la frontière chinoise.

    La présence de l'animal est restée mystérieuse. Il n'y a pas de crocodiles sauvages, à Hong Kong, et l'on pense qu'il s'agit soit d'un animal domestique relâché par son propriétaire effrayé par la taille qu'il prenait, soit d'un animal qui s'est évadé d'un élevage de Chine.

    Il avait échappé dans un premier temps aux spécialistes locaux lancés à sa poursuite. Les autorités avaient alors fait appel à un célèbre émule de "Crocodile Dundee", l'Australien John Lever, qui n'avait pas eu plus de succès. Des experts chinois appelés à la rescousse en désespoir de cause étaient également repartis les mains vides.

    Depuis, on apercevait de temps en temps le saurien roder sur les berges ou nager dans les eaux glauques, parfois près des habitations et les autorités craignaient qu'il ne s'attaque un jour ou l'autre à un être humain.

    *Le crocodile capturé à Hong Kong.


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  • Une société lyonnaise, Atech, qui a créé un système de brumisation à base de microgouttelettes d'eau s'évaporant au contact de la chaleur "sans mouiller", prévoit de quadrupler son chiffre d'affaires en 2004.

    Le brumisateur, intégré dans un ventilateur mobile, diffuse des milliards de gouttelettes dont la taille est inférieure à 5 microns, selon le directeur commercial de la société, Richard Orsoni. "Au delà de 25 degrés, les gouttelettes s'évaporent rapidement, sous l'effet de l'échange thermique, transformant l'eau en brouillard rafraîchissant", explique-t-il.

    La société qui a breveté le générateur haute-pression, branché à une arrivée d'eau, permettant la projection des gouttelettes, à 69 bars de pression, affirme que son concept est "révolutionnaire".

    En 2004, Atech doit réaliser près de 250 installations en France et en Europe, contre 30 en 2003, faisant passer son chiffre d'affaires de près de 700.000 euros à 2,7 millions d'euros.

    Le produit, qui coûte entre 10.000 et 25.000 euros, est principalement destiné aux restaurateurs et aux hôteliers pour équiper les terrasses.

    "L'effet canicule", "le bouche à oreille", sont autant de raisons qui expliquent ce succès, estime un responsable commercial.

    Atech compte également équiper les maisons de retraite. Une installation est prévue dans un établissement d'Aix-en-Provence.

    *Brumisateur installé par la société des Bains de Mer sur la place du casino à Monaco lors de la canicule d'août 2003.


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  • Invité surprise du sommet du G8 de Sea Island (Georgie), le tout nouveau président intérimaire irakien, Ghazi Al-Yaouar, a fait sa première apparition sur la scène internationale dans le siège passager d'une voiturette électrique de golf conduite par George W. Bush.

    Au risque d'offrir aux photographes un symbole facile, le président américain lui a offert mercredi de prendre place à ses côtés pour une courte promenade dans la luxueuse station balnéaire, à bord d'une petite voiture de golf peinte aux couleurs du drapeau américain.

    Une semaine jour pour jour après sa désignation, Cheikh Ghazi Al-Yaouar est arrivé mardi soir dans la villégiature de Georgie (sud-est des Etats-Unis) où se déroule le sommet, après avoir atterri, comme les autres chefs d'Etat ou de gouvernement, sur la base militaire de Savannah. Mais, contrairement aux jets de ses "homologues", l'avion blanc transportant ce président, pour l'instant sans souveraineté sur son pays, pour sa première sortie à l'étranger, ne portait aucun signe distinctif.

    Vêtu d'une djellaba et d'un keffieh, ce chef d'une grande tribu sunnite âgé de 46 ans, diplômé d'une université américaine, a retrouvé à Sea Island le président afghan Hamid Karzaï, un autre protégé des Etats-Unis lui aussi soucieux, avec sa toque et son écharpe, d'incarner l'alliance de la tradition et de la modernité.

    *Ghazi Al-Yaouar dans la voiturette de Bush


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