• L'histoire

    En juillet 1807, invité à
    se tenir éloigné de
    Paris après une invective contre
    Napoléon qu'il a écrite
    dans le Mercure de France,
    Chateaubriand s'installe dans "une
    maison de jardinier cachée
    parmi les collines couvertes de bois"
    nommée Vallée aux loups.
    Elle est alors en piètre état,
    aussi l'écrivain la fait-il
    rénover. Il y passera dix ans,
    se consacrant aussi bien à
    l'élaboration de son oeuvre
    qu'aux aménagements de la propriété
    ; il fait ainsi planter un parc dans
    lequel se trouvent des arbres du Proche-Orient
    et d'Amérique du Nord, en souvenir
    de ses voyages.



    Les visiteurs prestigieux se succèdent
    dans l'ermitage : Lamartine, Joubert
    ou encore Fontanes sont fréquemment
    invités à y séjourner
    et à commenter les textes que
    l'écrivain y rédige
    : c'est dans cette demeure que Chateaubriand
    écrit Les Martyrs, L'Itinéraire,
    Le Dernier Abencérage,
    Moïse.

    En 1816, après la publication de la Monarchie selon la Charte, l'auteur
    est rayé de la liste des ministres d'État et contraint de vendre sa
    propriété.



    La visite


    Après
    être passée entre les
    mains de divers propriétaires
    la Vallée aux loups a été
    achetée par le Département
    des Hauts-de-Seine et réouverte
    au public en 1987.
    Le bâtiment,
    auquel des ailes ont été
    ajoutées, est différent
    de ce qu'a connu l'écrivain.
    On a agrémenté l'intérieur
    de meubles et d'objets d'art de la
    Restauration.



    Lors de la visite, attardez-vous dans
    le pavillon attenant au jardin : il
    aurait été construit
    pour recevoir Marie-Antoinette, et
    Chateaubriand y aurait reçu
    ses maîtresses. C'est selon
    certains pour cette raison que son
    épouse y fit installer une
    chapelle au premier étage.

    votre commentaire
  • L'histoire

    En 1900, Rostand, atteint de pneumonie,
    se rend à Cambo, une station
    recommandée aux poitrinaires.
    Le charme du lieu le touche, à
    tel point qu'il achète plusieurs
    hectares sur la colline surplombant
    la vallée de l'Arraga pour
    y faire bâtir une maison. En
    1906 sa construction est achevée
    : l'"Arnaga" est prête
    à abriter son propriétaire.




    La visite

    Dans le somptueux intérieur
    emblématique de la Belle Epoque,
    conçu comme "un décor
    de théâtre", c'est
    le bureau de l'écrivain, tapissé
    de miroirs, qui retient l'attention.
    Au rez de chaussée, on trouve
    une salle à manger de style
    Louis XVI, avec une niche ornée
    d'une fontaine en rocaille, et la
    bibliothèque de l'écrivain.
    Sur les rayons, Rostand a déposé
    des ouvrages fictifs : Quiquengrogne
    de Hugo ou Corambé de
    George Sand. Un grand escalier de
    pierre blanche en colimaçon
    mène au premier étage.
    Les trois pièces donnant sur
    le jardin abritaient les chambres
    de ses fils et de son épouse
    Rosemonde ; elles sont désormais
    consacrées au théâtre
    de Rostand, et les dessins des costumes
    de Chanteclerc y sont exposés.




    Quant aux jardins, entretenus par
    une foule de jardiniers, ils ont du
    temps de l'auteur fait l'objet d'un
    soin méticuleux : un jardin
    à la française, à
    la géométrie parfaite
    et au centre duquel trône un
    grand bassin entoure le devant de
    la villa d'inspiration basque. Une
    petite porte derrière la maison
    conduit à un jardin à
    l'anglaise où l'écrivain
    a laissé la nature déployer
    ses beautés plus librement.




    La maison accueillit nombreux illustres
    amis de Rostand : Sarah Bernardt,
    Anna de Noailles, Gabriele d'Annunzio
    ou Cocteau avec qui il entretint des
    relations houleuses. Rostand la quitta
    lorsque son mariage prit fin, vers
    1915, pour y retourner en juillet
    1918 avec sa nouvelle compagne Marie
    Marquet. Monté à Paris
    pour l'armistice il y décéda
    le 10 novembre. L'Arnaga fut acquise
    par la ville de Cambo en 1961, pour
    y installer le musée Edmond
    Rostand. Elle accueille désormais
    100 000 visiteurs par an ; leur objet
    d'admiration favori est le César
    reçu par Gérard Depardieu
    pour son interprétation dans
    Cyrano de Bergerac, dont l'acteur
    a fait don.

    votre commentaire
  • L'histoire

    En 1851, Victor Hugo, proscrit par
    Napoléon lll dont il conteste
    la légitimité, quitte
    la France.
    Après
    être passé par la Belgique,
    puis par Jersey, il s'installe en
    1856 dans la demeure d'Hauteville
    House, à Guernesey. Il a pu
    acquérir cette grande maison
    à trois étages grâce
    au succès des Contemplations.




    L'écrivain vit à Hauteville
    House jusqu'en 1870 ; son amante Juliette
    Drouet, qui l'y a suivi, habite à
    quelques pas de la demeure. Après
    la chute du Second Empire, Hugo retourne
    en France mais séjourne à
    Guernesey à plusieurs reprises.
    Conservée dans son intégrité,
    Hauteville House est une formidable
    restitution de l'univers de l'écrivain,
    un "autographe de trois étages,
    un poème en plusieurs chambres",
    comme le décrit le petit-fils
    de l'auteur, Charles Hugo.



    La visite

    Passionné de brocante, Hugo
    décore la maison à son
    idée, parcourant l'île
    à la recherche de buffets,
    lits et coffres, complétant
    les meubles à l'aide de panneaux
    qu'il décore lui-même.
    Le résultat est à l'image
    de son créateur : foisonnant,
    inventif, extravagant. A la suite
    du vestibule d'entrée, on pénètre
    dans un couloir tapissé d'assiettes,
    du sol au plafond. Au premier étage,
    un salon rouge fait echo à
    un salon bleu ; au deuxième
    se trouve la chambre de son ami Garibaldi,
    qui n'y vint jamais. Hugo choisit
    d'occuper le dernier étage,
    dont la pièce principale est
    un look-out donnant sur la mer, et,
    par temps clair, sur les côtes
    de France. Converti en bureau, c'est
    la pièce dans laquelle il écrivit
    certaines de ses oeuvres majeures
    : Les Misérables, L'Homme
    qui rit
    , Les Travailleurs de
    la mer
    ou encore Les Châtiments,
    recueil de poèmes dédiés
    à l'exil et à la dénonciation
    du régime de Napoléon
    lll.








    votre commentaire

  • L'histoire

    La ville de Château-Thierry vous
    propose de visiter la maison natale
    de Jean de La Fontaine, le plus célèbre
    auteur de fables, homme de la Cour de
    Louis XIV. Ses parents ont acquis cet
    hôtel particulier au moment de
    leur mariage mais il date, si l'on doit
    croire la date inscrite au-dessus de
    son fronton, de 1559. De style Renaissance,
    elle est en pierre de taille. Aujourd'hui,
    elle ne garde d'extérieur que
    quelques éléments de sa
    décoration d'origine : une frise
    d'oves et de fleurs de lys au-dessus
    de la porte, les petits chapiteaux sculptés,
    et des corniches hautes et plates.



    C'est Jean de La Fontaine lui-même
    qui a vendu cette maison en 1676 à
    l'un des ses cousins et il fallut ensuite
    attendre 200 ans, c'est-à-dire
    1876, pour que la ville de Château-Thierry
    en devienne propriétaire. Entre
    ces deux dates, les propriétaires
    successifs ont opéré différentes
    modifications architecturales. Mais
    l'esprit demeure, l'intérieur
    (notamment de superbes plafonds à
    poutres apparentes), le mobilier et
    des objets aussi.



    La visite


    Le Musée Jean de La Fontaine possède
    une collection riche en iconographie.
    Comme la popularité de La Fontaine a
    toujours été grande, les éditions de
    ses œuvres, les objets d'art ornés de
    fables abondent à toutes les époques,
    depuis le XVIIème siècle jusqu'à nos
    jours, depuis Chauveau, le premier illustrateur
    des fables, jusqu'à Chagall, l'un des
    derniers. C'est pourquoi on a fait le
    choix d'attribuer à chaque époque une
    salle. La salle la plus intéressante
    est sans doute celle du XVIIème siècle
    où sont conservés l'acte de baptême
    de Jean de La Fontaine, une précieuse
    lettre autographe, et divers documents
    relatifs à ses propriétés aux environs
    de Château-Thierry, mais aussi des livres
    rares telles les éditions publiées de
    son vivant.



    Ce musée possède aussi
    des objets d'art, des meubles, des sculptures,
    dessins, gravures, peintures d'artistes
    comme Julien, Oudry, Fragonard, Decamps,
    Lhermitte, Daubigny, et Chagall. Vous
    y trouverez aussi des miniatures chinoises,
    japonaises, indiennes, persanes (collection
    du Baron Feuillet de Conches, XIXème)
    témoignant du succès mondial
    des oeuvres de La Fontaine.



    Si vous avez envie de prolonger votre
    visite, sachez que La Fontaine n'est
    pas le seul écrivain connu à
    avoir vécu dans le sud de l'Aisne,
    cette
    page
    vous donnera d'autres idées
    de visite, pour partir par exemple sur
    les traces de Paul et Camille Claudel,
    d'Alexandre Dumas et de Racine.





    votre commentaire
  • Ingrédients :

    500 g de morceaux de lapin

    2 c.s.de curry

    250 g de tomates pelées

    200g oignons

    2 bananes

    3 pommes vertes

    3 c.s. poudre de coco

    4 gousses d'ail

    2 c.s. d'huile d'arachide

    1 c.s. margarine

    1 bouquet garni

    Sel, poivre



    Recette :

    Dans une cocotte, faites dorer les morceaux de lapin avec l'huile d'arachide.

    Retirez-les de la cocotte et faites dorer les oignons à feu doux.

    Ajouter les tomates pelées.

    Puis remettez les morceaux de lapin avec 2 c.s. de curry, salez et poivrez.

    Rajoutez l'ail émincé, le bouquet garni et la poudre de coco.

    Portez à ébullition puis baissez le feu et laissez mijoter à couvert pendant 40 minutes.

    10 minutes avant la fin de la cuisson du lapin, mettez dans une
    casserole avec de la margarine les morceaux de pommes, et de bananes
    coupées en dés.

    Servez le lapin avec ses fruits nappé de sauce.






    Conseils :

    Ce plat peut s'accompagner de pâtes fraîches ou riz basmati.

    Boisson conseillée : un tavel ou un vin rouge de Loire léger


    votre commentaire