• L'histoire

    Balzac était originaire de Tours
    ,
    et l'on peut bien sûr visiter
    dans sa région de nombreux sites
    hautement balzaciens, comme le château
    de Saché par exemple. Mais ses
    ambitions attirèrent Balzac à
    Paris, très jeune et durablement.



    Balzac, qui a toujours rêvé
    de faire fortune, s'est installé
    dans la maison bourgeoise de la rue
    Raynouard dans l'ancien village de Passy
    vers l'âge de 40 ans : il y avait
    trouvé refuge sous le nom de
    M. de Breugnol pour échapper
    à ses créanciers, seul
    un mot de passe vous en ouvrait la porte.




    La visite


    La maison de la rue Raynouard est l'unique
    demeure parisienne qu'il posséda
    qui subsiste aujourd'hui. Elle a été
    transformée en musée littéraire
    : le cabinet de travail de Balzac y
    a été partiellement reconstitué. Dans
    les autres salles, des tableaux, des
    objets personnels de Balzac, des manuscrits,
    des éditions originales, des estampes
    et bien d'autres objets rendent compte
    de la vie et de l'œuvre de l'écrivain,
    ainsi que de l'époque durant laquelle
    il vécut.



    La maison de Balzac est située
    dans un quartier où l'on peut
    visiter de nombreux monuments à
    proximité (détails)
    mais peut-être préfèrerez-vous
    visiter le Paris de Balzac ? Pour cela,
    des visites
    payantes
    sont organisées
    par des conférenciers grâce
    auxquels vous pourrez découvrir
    le quartier latin de Balzac ou encore
    le Marais et Boulevard du Crime.


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  • L'histoire

    Le pays d'Illiers-Combray (à quelques
    kilomètres de Chartres) est déjà une
    région magnifique en elle-même. Si l'on
    ajoute à cela que c'est précisément
    cette région qui a servi de modèle à
    l'écrivain Marcel Proust pour raconter
    les souvenirs de son narrateur, alors
    il devient magique de s'y promener
    en tentant de rapprocher tel lieu, telle
    maison de ses lectures.



    La visite

    A Illiers-Combray, vous pourrez visiter
    la "maison de Tante Léonie" qui est
    aussi le musée Marcel Proust. Cette
    maison a pris ce nom en souvenir du
    personnage de Léonie dans La Recherche
    du Temps perdu
    mais en réalité il
    s'agissait de la maison de Jules et
    Elisabeth Amiot (oncle et tante paternels
    de Marcel) dans laquelle il a passé
    ses étés entre 6 et 9 ans. Cette maison
    a été remise dans un état semblable
    à celui dans lequel elle était quand
    le petit Marcel y venait, on y a même
    remis son vrai lit.



    En dehors du bourg, ne manquez pas de
    vous promener dans le pré Catelan. C'est un jardin
    que l'oncle de Marcel Proust a créé
    par passion de l'Orient (il a aussi
    été l'un des premiers à se faire construire
    un hamam en France, dans le jardin de
    sa maison !).



    Dans les environs, il existe de nombreux
    châteaux et églises à visiter (office de tourisme). A voir
    absolument l'Eglise Saint-Jacques dans
    Illiers-Combray et l'Eglise Saint-Lubin
    de Brou. Et si vous passez par Chartres,
    vous vous arrêtrez certainement dans
    sa cathédrale : beaucoup la considèrent
    comme la plus belle de France.






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  • L'histoire

    Le moulin de Villeneuve et son parc
    de six hectares, au bord de la Remarde,
    fut découvert en
    1951
    par Louis Aragon et Elsa Triolet.
    Le poète décide d'offrir
    cet ancine moulin à eau à
    sa compagne et c'est là qu'ils
    passent, dès lors, leurs fins
    de semaine. Aragon y écrivit
    La Semaine sainte et Elsa,
    Le Cheval roux.



    Tous deux se
    dédient alors à l'aménagement
    des

    lieux : Elsa dessine les plans de
    plusieurs pièces et aménage
    le parc tandis qu'Aragon fait installer
    un système de chauffage afin
    de préserver sa précieuse
    bibliothèque.



    La visite

    Dans les bâtiments des XVIIIème
    et XIXème siècle, l'appartement
    du couple a fait l'objet d'une préservation
    particulière. Il garde intact
    le cadre de la vie commune des deux
    écrivains : menu rédigé
    par Pablo Neruda, souvenirs de Russie
    d'Elsa et céramiques de Picasso.
    Le bureau et la chambre du couple
    sont tapissés de bleu de Saint-Pétersbourg,
    en référence au passé
    russe d'Elsa. On retrouve des vestiges
    de l'activité meunière,
    comme la roue dont la cage se trouve
    au coeur du grand salon ; Aragon en
    ouvrait de temps en temps la vanne
    en présence de ses invités,
    pour faire gronder la chute d'eau.
    Dans
    le parc attenant à la propriété
    se trouve la tombe des deux poètes
    ; sa végétation spontanée
    est une invitation à la rêverie.



    La maison
    organise désormais des spectacles
    de théâtre, des lectures
    ou expositions d'art contemporain,
    ou encore des conférences-promenades.
    Pour tout renseignement, rendez-vous
    sur son site.









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  • L'histoire

    Lorsqu'il vivait à Paris, Zola
    vagabonda d'appartement en appartement.
    En 1877, le succès de L'Assomoir
    lui rapporte une coquette somme et
    il décide de s'installer une
    maison de campagne où il pourrait
    travailler, à proximité
    de la capitale où ses affaires
    l'occupent. C'est à Médan
    qu'il élit domicile.



    L'écrivain a choisi une trop
    petite demeure : il y fait donc faire
    des travaux d'agrandissement. Au pavillon
    de deux étages viennent s'agréger
    une aile en forme de tour carrée,
    abritant salle à manger, chambre
    et bureau. Au fil du temps, Zola acquiert
    les terrains avoisinants et la superficie
    de sa propriété passe
    de mille deux cent à quarante
    deux mille mètres carrés.
    Après le succès de Germinal
    en 1885 il fait annexer une autre
    tour. Il fait également construire
    un pavillon pour y recevoir ses amis
    ; la demeure est alors bien loin de
    ressembler à ce que Zola a
    initialement acquis.



    En 1902 Zola décède,
    après avoir été
    éloigné de Médan
    à cause son engagement dans
    l'affaire Dreyfus. Ses amis, l'année
    suivante, s'y réunissent et
    y font, dès lors, un pèlerinage
    chaque année. Ils dissuadent
    Mme Zola de réduire le domaine
    en en vendant des parcelles ; elle
    finit par le léguer à
    l'assistance publique. Les heures
    de Zola à Médan ne sont
    plus qu'un vague souvenir, la demeure
    est convertie en centre hospitalier
    pour enfants.



    La Visite

    En 1999, une nouvelle association
    signe un bail avec l'assistance publique,
    avec pour objectif de restaurer la
    propriété et d'y développer
    un musée. Si au fil des ans
    la demeure a perdu de sa splendeur,
    dans les ailes construites par l'artiste
    plusieurs pièces ont conservé
    leur décor d'antan : la cuisine,
    avec son revêtement de carreaux
    de céramique, la salle à
    manger et son décor mural,
    en font partie ; on a réinstallé
    sur les murs des objets légués
    par les descendants de l'écrivain.



    La chambre des époux Zola a
    également été
    remise en l'état en 1994. Un
    portrait de famille y trône,
    réminiscence des innombrables
    clichés pris par l'écrivain
    à partir de 1894 - il avait
    fait installer chez lui un laboratoire
    où il développait lui-même
    ses clichés. Le bureau et la
    salle, dans laquelle les photos permettent
    au visiteur de restituer l'ambiance
    de la maison du temps de l'auteur,
    sont également tels que Zola
    les décora.







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  • L'histoire

    En 1844, après le succès
    des Trois Mousquetaires, Alexandre Dumas
    décide de faire bâtir une
    propriété à sa
    démesure. Admiratif des paysages
    des bords de Seine, il choisit Port-Marly
    comme base pour son projet. Inauguré
    en 1848, le Château de Monte-Cristo
    peut se résumer selon son commandiataire
    à une "réduction
    du paradis terrestre" :
    le château Renaissance, avec
    son perron couvert d'une luxueuse marquise,
    ses tourelles, se dresse au milieu d'un
    jardin anglais agrémenté
    de grottes, rocailles et jeux d'eau.



    L'écrivain fait également
    construire sur un plan d'eau un pavillon
    de style néogothique, le Château
    d'If, qui lui sert de lieu de travail.
    C'est que les invités en
    tous genres affluent dans la propriété
    pour profiter des largesses du maître
    des lieux ; aussi Dumas doit-il s'isoler
    pour écrire de nouveaux romans
    et subvenir aux besoins de sa petite
    cour. Cependant les dettes s'accumulent
    et en 1849 Dumas cède le domaine
    pour la somme de 31 000 francs, alors
    qu'il lui avait coûté plusieurs
    centaines de milliers de francs.



    La demeure est alors laissée
    à l'abandon, et en 1960, sa démolition
    est envisagée pour la concrétisation
    d'un projet immobilier. Une large campagne
    pour la restauration de Monte-Cristo
    est alors mise en place. Le Syndicat
    Intercommunal de Monte-Cristo acquiert
    la propritété en 1972
    ; en 1985, c'est le roi Hassan II du
    Maroc qui subventionne la réfection
    de la chambre mauresque du château.
    Elle est la seule pièce ayant
    conservé une partie de son décor
    d'origine : du temps de Dumas, Monte-Cristo
    ne fut jamais achevé pour des
    raisons financières, aussi ne
    connait-on du décor que quelques
    éléments rapportés
    par les invités de l'écrivain.
    Le château de Monte-Cristo reste
    donc le symbole d'une époque
    de fastes à jamais révolue.








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