• Deux prix Nobel africains de la paix, le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan et l'ancien président sud-africain Frederick de Klerk, l'archevêque Desmond Tutu et un de littérature, le Nigérian Wole Soyinka, participeront mercredi à Dakar à une "soirée de gala" en prélude à une "conférence des intellectuels d'Afrique et de la diaspora", a-t-on appris lundi de source proche de la présidence sénégalaise.

    La participation de l'ancien président sud-africain, Nelson Mandela, récompensé par le Prix Nobel de la paix en 1993, conjointement avec M. de Klerk, avait été annoncée il y a plusieurs mois mais sa venue à Dakar paraît incertaine, selon la même source contactée par l'AFP.

    Les déplacements des écrivains John Maxwell Coetzee (Afrique du Sud), prix Nobel de littérature 2003, Toni Morrisson (Etats-Unis) et Naguib Mahfouz (Egypte), à la santé précaire, paraîssent également compromis, a-t-elle ajouté.

    La soirée de gala se tiendra mercredi dans un grand hôtel de la périphérie nord de Dakar, à la veille de la première "Conférence des intellectuels d'Afrique et de la diaspora (CIAD)", selon le site Internet de la conférence (http://www.au-ciad.org).

    Cette conférence, prévue de jeudi à samedi, regroupera près de 700 personnes, dont des chefs d'Etat du continent, des lauréats de Prix Nobel et d'autres personnalités d'Afrique et de la diaspora africaine, d'après la même source.

    La venue à Dakar de Frederick de Klerk, dernier président de l'apartheid et de Desmond Tutu, ancien archevêque du Cap et figure de la lutte anti-apartheid, a été confirmée à l'AFP à Johannesburg de source officielle.

    L'ambassade du Cap-Vert à Dakar, jointe par l'AFP, a confirmé la participation du président capverdien Pedro Pires, qui sera accompagné de trois intellectuels capverdiens, sans autre précision.

    La conférence a pour thème général "l'Afrique au 21e siècle: intégration et renaissance". Les participants se pencheront sur plusieurs thèmes dont "le panafricanisme au 21e siècle", "la contribution des intellectuels d'Afrique et de la diaspora à la problématique de l'intégration africaine" et "l'identité africaine dans un contexte multiculturel", selon le site de la conférence.

    Au menu de leurs discussions, figureront également "la place de l'Afrique dans le monde", "les relations entre l'Afrique et ses diasporas" ainsi que "l'identité africaine dans un contexte multiculturel".

    Le programme des manifestations comprend également un spectacle "sons et lumière" jeudi soir sur l'île de Gorée, au large de Dakar, d'où sont partis pendant trois siècles des esclaves en direction des Amériques. Il est aussi prévu un "dialogue des générations" samedi soir au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar, après la clôture officielle de la conférence.


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  • Jean-Pierre Léaud, acteur fétiche de François Truffaut, a été fait officier dans l'Ordre des Arts et Lettres lundi soir à Paris, à l'occasion d'une cérémonie organisée par le ministère de la Culture pour le vingtième anniversaire de la disparition du cinéaste, l'un des chefs de file de la "Nouvelle Vague".

    A l'invitation du ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres, des interprètes des 21 films réalisés par François Truffaut avaient été réunis au centre Georges-Pompidou, notamment Jeanne Moreau, Brigitte Fossey, Jean-François Stévenin, Dani, Claude Jade, Alexandra Stewart et Bernard Menez.

    Dans un message, le président Chirac a salué en François Truffaut "l'un des créateurs français les plus singuliers et les plus féconds (...) et une référence essentielle de notre cinéma".

    "A la fois réalisateur, auteur et producteur, François Truffaut restera comme le cinéaste des sentiments personnels, lui qui aura su créer une intimité si particulière avec le spectateur", a ajouté Jacques Chirac.

    Dirigée par Truffaut dans "Jules et Jim", Jeanne Moreau a souhaité se souvenir "du jeune homme de 26 ans qui (l')a abordée un jour dans les couloirs de l'ancien palais des festivals à Cannes".

    "Je pense toujours à lui au présent", a confié l'actrice qui était entourée de Madelaine Morgenstern, la compagne de François Truffaut, et de leur fille Eva.

    Renaud Donnadieu de Vabres qui avait placé ce vingtième anniversaire "sous le signe d'un hymne à la vie, sans mélancolie, ni tristesse", a estimé que "nous sommes tous orphelins de François Truffaut dont le cinéma était un roman de la vie".

    S'adressant à Jean-Pierre Léaud, "acteur et double intime de Truffaut", le ministre de la Culture a salué "une personnalité unique de notre cinéma" et "un destin lumineux".

    L'hommage à François Truffaud devait se poursuivre avec le projection des "400 coups", premier film du cinéaste, avec Jean-Pierre Léaud dans le rôle d'Antoine Doinel.

    Du 13 au 31 octobre, la Cinémathèque française proposera une rétrospective consacrée à "l'enfant terrible du cinéma moderne".


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  • Mark Chapman, le meurtrier de John Lennon, pourrait sortir de prison cette semaine, une perspective qui déclenche déjà de vives protestations et lui vaut même des menaces de mort de la part de fans de l'ancien Beatle.

    Chapman, 49 ans aujourd'hui, avait été condamné à la prison à vie après avoir abattu John Lennon de cinq balles dans le dos, à l'extérieur de l'immeuble new-yorkais du musicien, le 8 décembre 1980.

    Détenu à la prison de haute sécurité d'Attica, au nord de l'Etat de New York (nord-est), Chapman doit passer devant la Commission de libération conditionnelle de l'Etat mardi ou mercredi, selon cette institution.

    La veuve de Lennon, Yoko Ono, s'oppose vivement à cette libération, relevant que l'homme représente toujours une menace pour elle comme pour sa famille.

    Dans le même temps, les admirateurs du chanteur ont posté une pétition sur un site internet, réclamant que Chapman demeure en prison pour le reste de sa vie.

    "Chapman a commis un crime atroce, sans aucun remords. Il a tué John Lennon, un homme qui lui avait signé un autographe six heures avant. Pour cela, il doit payer en passant sa vie en prison," dit la pétition.

    "C'est aussi une question de sécurité publique. Il ne faut pas qu'il soit libéré, afin que personne d'autre ne soit blessé. S'il vous plaît, rappelez-vous que Mark Chapman a 49 ans, et que John Lennon n'a jamais passé le cap des 40."

    Sur le site (http://www.petitiononline.com/rem128/petition.html), les commentaires autour de la pétition, qui a réuni quelque 2.000 signatures, vont des arguments les plus raisonnés pour le maintien de Chapman en cellule, aux menaces les plus claires contre sa vie.

    "En aucun cas ce gaspillage d'oxygène et de moelle épinière ne doit être relâché", écrit Charles Martina, 40 ans, de Rome (Etat de New York). "Qu'il pourrisse en prison et dans les feux ardents de l'enfer pour toujours. Il a pris la vie de John Lennon. Donnez une chance à la paix, donnez à Chapman la mort qu'il mérite".

    John Davies, de New York, ajoute que Chapman ferait mieux de rester en prison "pour sa propre sécurité," tandis qu'un autre, "Kelsey", est encore plus direct, affirmant "Je le tuerai moi-même s'il ne reste pas en prison".

    En 1990, Chapman avait, pour la première fois, exprimé des remords, mais sa première demande de libération conditionnelle, en 2000, avait été rejetée, les juges estimant qu'il avait toujours ce même désir de "gloire et notoriété" qui l'avait conduit à tirer sur la star.

    Il y a deux ans, la Commission de libération conditionnelle avait jugé son dossier comportemental "très positif", mais estimé que de tels progrès dans un cadre aussi contrôlé et structuré ne garantissaient pas ses réactions à l'extérieur, s'il était relâché.

    Dans une de ses rares interviews, accordée il y a quelques années à la presse britannique, Chapman s'était déclaré certain que Lennon lui aurait pardonné et aurait souhaité sa libération.

    "Je pense qu'il serait tolérant", avait-il dit.

    Cette année marque le 40ème anniversaire du premier voyage américain des Beatles, dont deux des quatre membres ont aujourd'hui disparu. George Harrison est décédé d'un cancer en 2001.

    Lennon, l'âme du quatuor de Liverpool, avait déménagé à New York avec Yoko Ono après l'éclatement du groupe, au début des années 70. Le chanteur aurait eu 64 ans samedi prochain.


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  • Vous avez un rendez-vous important et vous voulez savoir si votre bouche dégage une mauvaise haleine ? Pour venir à bout de ce problème qui peut pourrir vos relations sociales, la technologie court à votre secours. Bientôt, vous pourrez vous fier à votre... téléphone portable !
    Le constructeur allemand Siemens développe actuellement un cellulaire, le premier en son genre, capable d'alerter son utilisateur en cas d'haleine fétide, de mauvaises odeurs et même d'excès alcoolique.
    La révolution s'appuie sur une puce électronique contenant de capteurs olfactifs qui analysent les gaz environnants. Plus l'odeur est désagréable, plus le niveau d'indication sera coloré (le rouge étant le seuil maximum de l'insupportable). Aucune information n'a été dévoilée sur le prix de ce mobile et sur la date de livraison, mais à vue de nez, ce ne sera pas avant un an.

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  • Un responsable français de la lutte anti-sectes a vivement critiqué jeudi Nicolas Sarkozy pour avoir reçu l'acteur américain Tom Cruise, membre de l'Eglise de scientologie, provoquant une réplique du ministre de l'Economie.

    "Je ne comprends pas qu'un ministre de la République reçoive un représentant ostensible de la Scientologie", a déclaré à l'AFP Jean-Pierre Brard, membre du conseil d'orientation de la mission interministérielle de lutte contre les sectes.

    Cet acteur est "une figure symbolique" de cette "Eglise" considérée comme une secte en France, "l'une des plus dangereuses connues actuellement", a-t-il insisté.

    Rappelant que "la scientologie ou ses représentants ont fait l'objet de condamnations en France", M. Brard a estimé que "même si le ministre dit que les questions de la scientologie n'ont pas été évoquées, c'est quand même une faute de l'avoir reçu".

    "Tom Cruise avait souhaité me voir, c'était un entretien extrêmement agréable et ceux qui se poseraient des questions, je les renvoie à mon bilan au ministère de l'Intérieur. Ils auraient mieux fait à l'époque de me soutenir plutôt que de me critiquer aujourd'hui", a répliqué jeudi M. Sarkozy.

    "C'est un événement qui n'a pas lieu d'être", a-t-il ajouté.

    "Tom Cruise est un grand acteur. Moi qui suis un cinéphile, j'éprouve beaucoup de sympathie et de considération pour lui. Il a voulu me voir pour me parler. C'était très sympathique et comme l'on est pratiquement de la même génération, on avait des choses à se dire", a-t-il dit.

    "Tom Cruise ne fait pas mystère aux USA d'être ce qu'il est, cela voudrait donc dire qu'on n'a plus le droit d'aller au cinéma pour voir des acteurs", a commenté M. Sarkozy.

    Le ministre de l'Economie et des Finances, Nicolas Sarkozy, a reçu pendant un peu plus d'une heure lundi l'acteur Tom Cruise, à Paris pour le lancement de son nouveau film, "Collateral". A terme de l'entretien, l'acteur a invité le ministre à lui rendre visite dans son ranch au Colorado.

    Les deux hommes se sont entretenus notamment des relations franco-américaines, ainsi que d'autres sujets "variés", avait indiqué le ministère.

    Aux Etats-Unis, la scientologie a obtenu le statut d'Eglise en 1993.


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