Le chanteur congolais Papa Wemba, poursuivi par les justices
française et belge pour aide au séjour irrégulier d'étrangers sous
couvert de ses activités musicales, comparaîtra lundi devant le
tribunal correctionnel de Bobigny.

Convoqué à
9H30 par la 13ème chambre du tribunal, le musicien doit répondre des
chefs d'accusation d'"aide à l'entrée ou au séjour irrégulier
d'étrangers", d'"obtention frauduleuse de document administratif" et
d'"association de malfaiteurs".

Selon son avocat, Papa Wemba, qui encourt dix ans d'emprisonnement et 750.000 euros d'amende, assistera à l'audience.

A ses côtés, huit autres personnes, dont des gérants de sociétés de production, se tiendront dans le box des accusés.

Papa
Wemba, 54 ans, de son vrai nom Hungu Wembadio Pene Kikumba, est
poursuivi dans deux procédures similaires en France et en Belgique.

Il
est soupçonné d'avoir organisé l'immigration clandestine en France de
150 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC),
moyennant des sommes avoisinant 3.500 euros par personne. Il présentait
ces personnes comme des artistes devant participer à ses tournées, mais
ils ne rentraient jamais au pays.

Le "roi de la
rumba congolaise" avait été écroué le 20 février 2003 à la maison
d'arrêt de Fleury-Mérogis après sa mise en examen. Il avait été remis
en liberté sous contrôle judiciaire en juin.

Le jugement sera mis en délibéré à une date ultérieure.

La Commission de libération conditionnelle de l'Etat de New York a décidé mardi de ne pas remettre en liberté le meurtrier de John Lennon, Mark Chapman, qui en avait fait la demande.

"Après un entretien personnel, l'étude de votre dossier et après délibération, votre libération conditionnelle à ce stade est rejetée. Ceci se fonde sur les intentions extrêmement malveillantes que vous avez montrées au moment du crime, lorsque vous avez tiré à plusieurs reprises, frappant votre cible, John Lennon", écrit la commission dans sa décision.

Chapman, 49 ans aujourd'hui, avait été condamné à la prison à vie après avoir abattu John Lennon de cinq balles dans le dos, à l'extérieur de l'immeuble new-yorkais du musicien, le 8 décembre 1980.

L'homme, qui a comparu devant la Commission mardi, pourra de nouveau présenter une demande de libération conditionnelle en octobre 2006.

En attendant, pour la Commission, sa "conduite sur une période durable montre un clair manque de respect pour la vie, et a soumis l'épouse de la victime, qui a assisté au crime, à une souffrance monumentale".

Les juges indiquent avoir tenu compte du "dossier disciplinaire positif" de Chapman, dans le cadre de sa détention à la prison de haute sécurité d'Attica, au nord de l'Etat de New York (nord-est).

Mais "durant l'entretien, vos déclarations sur votre motivation ont montré l'attention que vous pensiez trouver à travers ce meurtre. Un tel raisonnement... est moralement vicié", ajoutent-ils.

"Vous remettre en liberté à ce stade minerait de manière significative le respect de la loi", conclut la Commission.

Autorisé à faire des demandes de liberté conditionnelle au bout de 20 ans d'emprisonnement, Mark Chapman présentait là sa 3ème requête en quatre ans.

Il y a deux ans déjà, la Commission de libération conditionnelle avait jugé son dossier comportemental "très positif", mais estimé que de tels progrès dans un cadre aussi contrôlé et structuré ne garantissaient pas ses réactions à l'extérieur, s'il était relâché.

La veuve de Lennon, Yoko Ono, s'opposait vivement à cette libération, assurant que l'homme représente toujours une menace pour elle comme pour sa famille.

Alors que la comparution de Chapman approchait, depuis quelques jours les fans de l'ex-Beatle s'activaient sur internet, pétitionnant contre la sortie de son meurtrier.

John Lennon, l'âme des Beatles, avait déménagé à New York avec Yoko Ono après l'éclatement du quatuor de Liverpool, au début des années 70. Le chanteur aurait eu 64 ans samedi prochain.

La Cour fédérale de justice allemande (BGH) a condamné mercredi des publications allemandes à payer la somme de 76.OOO euros de dommages et intérêts à une fille de Caroline de Monaco, pour avoir publié des photos de l'enfant prises par des paparazzi.

La haute juridiction a ainsi confirmé un arrêt de la cour d'appel de Berlin qui avait donné gain de cause à la princesse Caroline et son mari, le prince Ernst August de Hanovre.

Ces derniers avaient saisi la justice au nom de leur fille Alexandra, âgée de cinq ans, dont des photos avaient été publiées par les revues Die Aktuelle et Die Zwei.

Selon l'avocat du couple princier, Matthias Prinz, il s'agit de la plus importante indemnité jamais accordée en Allemagne à une mineure dans un procès sur les droits de la presse.

Les deux journaux avaient notamment publié, entre l'été 1999 et l'été 200O, des clichés de l'enfant dans les bras de sa mère, alors que celle-ci quittait la maternité. L'avocat a aussi indiqué qu'un photographe se serait dissimulé dans un arbre à l'intérieur de la propriété familliale pour prendre des clichés.

En deuxième instance, la cour de Berlin avait jugé qu'il s'agissait d'une violation de la vie privée de l'enfant.

Par ailleurs, la Cour fédérale de justice ou Cour de cassation allemande avait interdit il y a quelques semaines la parution de photos de l'autre fille de la Caroline de Monaco, Charlotte Casiraghi.

Un dévot chrétien qui voulait absolument prier aux côtés du comédien et réalisateur Mel Gibson, auteur de "La Passion du Christ" et connu pour être catholique traditionnaliste, ne pourra s'approcher de son idole pendant au moins trois ans, a décidé mercredi un juge de Santa Monica.

Vendredi, un tribunal de Los Angeles avait déjà ordonné à Zack Sinclair, 34 ans, de se tenir à distance de l'acteur jusqu'à nouvel ordre.

M. Sinclair avait été interpellé le 17 septembre alors qu'il s'était introduit dans la propriété de Mel Gibson dans le quartier de Malibu à l'ouest de Los Angeles. "Il demandait à me voir, disant qu'il voulait prier avec moi", a expliqué l'acteur dans sa plainte. Sinclair avait auparavant envoyé de nombreuses lettres au comédien. Le 18 septembre, Sinclair s'était réintroduit dans la propriété de Mel Gibson et, le lendemain, s'était rendu devant l'église dans laquelle l'acteur assistait à la messe dominicale.

"Il s'est approché très près de moi, m'a interrompu dans ma prière et a demandé que je prie avec lui", a dit l'acteur. Le 20 septembre, Sinclair s'est de nouveau présenté à la porte de chez Mel Gibson qui a alors appelé la police.

Dans son arrêt, le juge a également ordonné à Sinclair de se tenir éloigné de l'épouse de Mel Gibson, Robyn et de leurs enfants.

Le golfeur américain Tiger Woods a épousé mardi la Suédoise Elin Nordegren sur l'île de la Barbade, dans les Caraïbes, lors d'une somptueuse cérémonie.

Les noces ont eu lieu au Sandy Lane, un luxueux complexe touristique de l'île, en présence d'environ deux cents personnes, parmi lesquelles les anciennes vedettes du basket-ball américain Michael Jordan et Charles Barkley, ainsi qu'un petit groupe d'employés de sécurité armés, a-t-on appris sur le site internet People Magazine.

Au menu, les convives ont pu déguster de l'espadon, de la tourte aux macaronis, des cockails de crevettes et une pièce montée de quatre étages.

Agé de 28 ans, Woods, qui a cédé récemment sa place de numéro 1 mondial du golf au Fidjien Vijay Singh, s'était officiellement fiancé en décembre 2003 avec sa petite amie, un mannequin de 24 ans. Le couple s'était rencontré à l'Open de Grande-Bretagne en 2001, selon People Magazine.

L'Américain avait tenté de garder le plus tard possible le secret sur la cérémonie. Participant le week-end dernier au tournoi mondial de Kilkenny (Irlande), où il a terminé 9e, il avait notamment déclaré à la presse irlandaise qu'il se rendait à la Barbade "pour des vacances".

"Je vais faire de la plongée. je vais me jeter à l'eau et attraper quelques poissons" avait-il ajouté. Pressé de questions sur ses projets matrimoniaux, il s'était contenté d'un laconique: "tout ce que je peux dire, c'est que j'ai l'intention de me marier un jour."