• Le président élu du Panama Martin Torrijos, qui entrera en fonction le 1er septembre, a désigné vendredi le chanteur de salsa et acteur Ruben Blades au poste de ministre du Tourisme.

    "Je quitte la scène, cependant je n'ai pas dit non à la musique, j'ai dit oui à mon pays", a déclaré Ruben Blades, qui avait fait une incursion en politique en lançant le parti politique Papa Egoro et en se présentant à l'élection présidentielle de 1994, où il était arrivé en troisième position.

    M. Torrijos, 40 ans, a indiqué que Ruben Blades, dont la musique est marquée par un engagement social, occuperait le poste de directeur général de l'Institut panaméen du Tourisme avec rang de ministre pour développer un secteur qualifié d'"industrie sans cheminée".

    Ruben Blades s'est dit convaincu que le tourisme pourrait participer au développement du Panama, dont 40% des habitants vivent dans la pauvreté.

    Il donnera ses derniers concerts d'abord à Puerto Rico, la semaine prochaine, puis à New York dans deux semaines, a-t-il dit.

    Rendu célèbre en 1978 par son tube "Pedro Navaja", Ruben Blades, 56 ans, diplômé en droit international de l'université de Harvard, a vécu jusqu'à présent entre son pays et New York, tournant une trentaine de films aux Etats-Unis, dont "Mo'Better Blues" (1990) de Spike Lee et "Color of Night" (1994) de Richard Rush


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  • La cour d'appel de Paris a récemment relancé une enquête sur Henri Paul, le chauffeur de la voiture dans laquelle sont décédés la princesse Diana et son ami Dodi Al-Fayed le 31 août 1997 à Paris.

    Le 29 juin dernier, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a ordonné à une juge d'instruction, chargée d'examiner les conditions dans lesquelles les prélèvements et expertises sanguines du chauffeur avaient été réalisées, de continuer son enquête.

    L'instruction, menée à partir de 1997, avait établi qu'Henri Paul était ivre et conduisait très vite au moment de l'accident. M. Paul a également été décrit comme un alcoolique.

    Les parents du chauffeur affirment de leur côté que leur fils n'était pas alcoolique et que le sang dont des échantillons ont fait l'objet d'examens, n'était pas celui de leur fils.

    La juge Corinne Goetzmann, saisie durant l'été 2002 à la suite d'une plainte avec constitution de partie civile des parents, à laquelle s'est greffé le père de Dodi, Mohamed Al-Fayed, a rendu un non-lieu en mars 2003 sur cet aspect du dossier, sans avoir mené la moindre investigation, a-t-on expliqué de source proche du dossier.


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  • L'ancien navigateur et créateur de la course au tour du monde à la voile Vendée Globe, Philippe Jeantot, est en rééducation pour une période d'au moins six mois après un accident de parapente, a-t-il indiqué vendredi à l'AFP.

    "J'ai eu un accident de parapente le 25 juillet du côté de Luchon (massif pyrénéen), a expliqué Philippe Jeantot au téléphone depuis le centre de rééducation de la Croix-Rouge française à Saint-Jean-de-Monts (Vendée).

    "Au moment de me poser, j'étais à 15, 20 mètres du sol, j'ai été pris dans une rafale de vent. Le parapente s'est mis en autorotation et je suis tombé contre un mur", a expliqué l'ancien navigateur, âgé de 52 ans.

    Philippe Jeantot a été polytraumatisé dans cet accident.

    "J'ai eu une fracture de la quatrième vertèbre lombaire qui a été écrasée, ils m'ont mis des plaques et des vis", a-t-il poursuivi. "J'ai eu aussi le tibia et le péroné esquinté, j'ai des vis et des plaques, la cheville complètement pliée, le talon éjecté, l'astragale fracturée et sortie du pied", a encore énuméré Philippe Jeantot.

    Ces blessures ont nécessité de la chirurgie lourde.

    "Comme j'avais des fractures ouvertes au genou et à la cheville, j'ai été opéré le jour même de l'accident dans une clinique de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), puis ensuite j'ai été transféré en hélicoptère sur le CHU de Purpan à Toulouse où j'ai été opéré de la colonne vertébrale en neurochirurgie. J'y suis resté dix jours et ensuite je suis venu au centre de rééducation de la Croix Rouge à Saint-Jean-de-Monts", a raconté Philippe Jeantot.


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  • Robert Guédiguian, dont le film "Mon père est ingénieur" sort mercredi prochain sur 100 à 110 copies, estime qu'il est "urgent" de légiférer pour réglementer la concurrence et permettre aux films d'exister et de rester à l'affiche.

    "Il y a trop de films hollywoodiens qui occupent les écrans, c'est comme une occupation militaire", déclare le cinéaste à l'AFP. "Quand il y a trois films à 1.000 copies chacun, c'est presque anti-concurrentiel". "C'est une décision du ressort des pouvoirs publics et c'est évidemment lié aussi aux directives européennes".

    "Chaque film a son public. Un film qui pourrait et devrait faire un million d'entrées n'en fait que 300.000, un film dont l'économie est plus limitée, qui devrait en faire 100.000 pour être rentable, n'en fait que 10.000. Ca arrive à 50%, voire 70% des films", selon lui.

    En mars, il avait signé avec près de 200 cinéastes, dont Chantal Akerman, Cédric Klapisch, Bertrand Tavernier et Pascal Thomas, une lettre "exigeant" la limitation du nombre de copies pour protéger la production indépendante.

    "Nous, cinéastes, demandons que, dorénavant, aucun film ne puisse monopoliser plus de 10% des écrans" - soit 528 sur les 5.280 que compte la France - "pour que le cinéma vive dans sa diversité", écrivaient ces membres de l'Agence pour le cinéma indépendant et sa diffusion (Acid).

    Le 2 janvier, rappelaient-ils, quatre films occupaient 3.022 écrans ("Le Monde de Nemo", "Le Seigneur des anneaux", "Scary movie 3" et "Les Ripoux"). Entre "Harry Potter", "Shrek" et "Spiderman", le début de l'été a aussi été très encombré.

    "Conséquence: la durée d'exposition des films se réduit de plus en plus. Un film chasse l'autre", estimaient les cinéastes.

    Pour sa part, Robert Guédiguian se considère comme "un rescapé". "+Marius et Jeannette+ reste une locomotive formidable. C'est comme si j'avais un réservoir de public. Mes films qui marchent le moins fort font 300.000 entrées".


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  • Porter Goss, l'homme choisi pour diriger la CIA, considérait il y a quelques mois qu'il n'était pas qualifié pour ce poste, selon un entretien accordé en mars dans le cadre du documentaire de Michael Moore "Fahrenheit 9/11".

    L'entretien n'avait pas été utilisé dans la version du documentaire diffusée dans les salles de cinéma mais Moore a choisi de rendre public une séquence vidéo et une transcription de cette interview après le choix du parlementaire de Floride comme directeur de la centrale américaine de renseignement.

    "Je ne pourrais pas avoir un poste à la CIA aujourd'hui. Je ne suis pas qualifié", déclare Goss dans cet entretien.

    "Je n'ai pas les compétences linguistiques. Vous savez mes connaissances en langue étrangères sont plus de l'ordre de la romance. Nous cherchons des arabisants aujourd'hui. Je n'ai problablement pas la formation culturelle", dit-il.

    "Et je n'ai certainement pas les compétences techniques, comme mes enfants me le rappellent tous les jours: +Papa, tu dois t'améliorer à ton ordinateur+. Aussi, les choses dont vous avez besoin, je ne les ai pas", ajoute-t-il.

    La transcription et l'extrait de la vidéo peuvent être consultés sur le site du cinéaste, www.michaelmoore.com.

    L'entretien apparaît embarrassant pour Goss, dont la confirmation à son nouveau poste devrait être âprement discutée au Sénat.

    Les républicains ont appelé à une procédure de nomination rapide, espérant que Goss prenne ses fonctions début septembre.

    Porter Goss, 65 ans, qui a officiellement démissionné mercredi de son poste de président de la puissante commission sur le renseignement à la Chambre des représentants, a passé plus d'une décennie dans le renseignement militaire ainsi qu'à la CIA pendant la guerre froide.


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